Bonsoir,
Une revue dont on ne parle pas toujours :
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+ Les SS et les Bouchers de Roosevelt
- La 7th Armored Division : de la Normandie à l'Allemagne
La campagne qui a débuté en Normandie en juin 1944 et qui s’est achevée en mai 1945 par l’effondrement du Reich a vu l’entrée en lice d’unités de l’US Army passées depuis à la postérité. La 7th Armored Division du Major General Silvester, surnommée « Lucky Seventh », est peut-être moins connue que la « Hell on Wheels » (la 2nd Armored Division) ou encore que la 4th Armored Division du bouillant Major General Wood. Pourtant, son parcours est jalonné de faits d’armes, le plus célèbre étant sans nul doute la défense menée à Saint-Vith pendant la bataille des Ardennes.
- La 4th Armored Division perce à Avranches. La grande chevauchée de la «Name Enough»
Il est une victoire clé dans les opérations qui succèdent au débarquement en Normandie et à l’isolation de Cherbourg : la percée d’Avranches. En effet, cette réussite tactique débouchera sur la formation de la poche de Falaise, qui aura pour conséquence finale l’effondrement du front allemand. Paradoxalement, elle est obtenue par une division totalement inexpérimentée quand elle entre en scène : la 4th Armored Division. Voici son histoire.
+ Actualité
Un an après : Bilan des opérations contre Daech
Le week-end du 9 août 2015 a marqué un premier anniversaire, celui de l’offensive contre l’organisation terroriste État islamique (Daech) voulue par le président Barack Obama.
Lancée dans le nord de l’Irak, elle a impliqué plus de 3 000 membres de l’Armée américaine dans l’opération « Inherent Resolve », laquelle, au bout d’un an, totalise quelque 4 500 frappes aériennes (les militaires estiment à 5 600 le nombre de bombes larguées depuis le 8 août 2014).
+ Le Mauser K98k
Retour sur un Mythe
Bien que la Wehrmacht employa tout au long de la Seconde Guerre mondiale une très grande variété de matériels disparates et très souvent incompatibles entre eux, causant des cauchemars chez les gestionnaires des services du matériel, ses trois branches mirent, de 1935 à 1945, rigoureusement la même arme à disposition de leurs hommes : le fusil Mauser Karabiner 98 kurz – en abrégé K98k. Il est l’aboutissement d’un lent processus d’évolution avant son adoption définitive par le ministère de la Guerre du Reich le 14 juin 1935. Le fusil Mauser a su s’affranchir avec maestria, et même avec un certain style, de tous les problèmes techniques inhérents à ce genre d’arme.
Tout est parfait en lui (en faisant abstraction de sa finalité).
+ Le rêve SS
Le mythe du «Soldat-Paysan»
La guerre nazie est lourde d’un projet colonialiste, esclavagiste et génocidaire. Obsédé par l’idée d’effacer la défaite de 1918, Hitler estime que c’est à l’Est, en Pologne et en Union soviétique, que l’Allemagne doit acquérir son « espace vital » (Lebensraum). Son ambition ? Y bâtir un empire – mieux : une civilisation –
où les colons prussiens ou bavarois exploiteraient les ressources locales avec davantage de rendement que ne l’ont fait les « sous-hommes » slaves. Sur ces « terres vierges », Germania, la personnification de la nation allemande, respirerait à pleine poitrine et redeviendrait une grande puissance. Ce nouveau monde serait régi par une hiérarchie non plus sociale mais raciale, avec au sommet une aristocratie de soldats-paysans s’inspirant du modèle romain et spartiate.
+ La grande illusion
1944 : Les allemands peuvent-ils encore remporter la bataille décisive
À la fin de l’année 1943, il est clair pour les dirigeants soviétiques que l’Allemagne a perdu la guerre. Que reste‑t‑il comme option à Hitler, hormis trouver un accord séparé avec les Américains et les Anglais ? Continuer les opérations militaires… puisqu’à la conférence de Téhéran, qui a réuni les « trois grands » et qui vient de s’achever, Staline a reçu l’assurance de ses deux partenaires qu’ils refuseraient toute négociation et lutteraient jusqu’à la reddition inconditionnelle. De toutes façons, le Führer n’est pas du tout décidé à rendre l’Ukraine, préliminaire indispensable à toute discussion de principe.
+ Les magiciens de la Tamise
Les anglo-saxons ont-ils vraiment leurré la Wehrmacht sur le lieu du débarquement?
Lorsque, en avril 1943, les planificateurs de ce qui prendra le nom de « Fortitude » – l’opération de tromperie destinée à masquer « Overlord », nom de code du débarquement sur les côtes françaises – commencent leurs travaux d’études, ils sont loin de se douter qu’il va leur falloir plus de six mois d’intense travail pour arriver à faire adopter un plan définitif dans ce qui n’est rien moins que la plus grande manœuvre amphibie de l’histoire.
Philippe