+ L’heure de gloire de Wittmann
Hiver 1943
Au matin du 21 novembre 1943, Michael Wittmann et camarades de la 13. Kompanie sont aux prises avec les Soviétiques près de Brousilov, au nord-est de Fastov. Les Allemands chargent dans une masse de T-34/76 avec leurs Tiger, désorganisant totalement leurs adversaires. Mais Wittmann et son camarade Bobby Woll ont constamment à l’œil leurs réserves de munitions ainsi que leur jauge d’essence : le ravitaillement n’a pas été fait à cause des combats des derniers jours. Avant de s’élancer vers les Soviétiques, Wittmann a tapé sur l’épaule de son pointeur et lui a glissé, dans le fracas du moteur : « Avant d’ouvrir le feu, il faut être certains de neutraliser l’adversaire en un coup, sinon, pas la peine ! ». Bobby Woll, comme à son habitude, hoche de la tête mais le Bordführer sait pertinemment que son camarade est impétueux en combat et qu’il va devoir le modérer. Il ne faudrait surtout pas tomber en rade de munition ou de carburant en plein combat, sinon c’est la mort assurée !
+ Les Panzer-Divisionen perdues
Les chars allemands en Scandinavie occupée
Pan méconnu du second conflit mondial, ces Panzer-Divisionen de garnison affectées à la sauvegarde des intérêts stratégiques allemands en Norvège ou à la contre-insurrection sont demeurées jusqu'à la fin de la guerre en Scandinavie. N'ayant jamais réellement vu le feu, l'hypothétique débarquement allié n'ayant pas eu lieu en Norvège, ces Panzer-Divisionen vont aligner en 1945 des matériels franchement désuets comme les Panzer I !
+ Gretchen alert !
Tankistes alliés face aux Panzerfäuste et Panzerschreck
Dans la course entre le blindage et l’antichar, qui marque profondément la Seconde Guerre mondiale, l’apparition des armes à charge creuse, telles que le Bazooka américain ou le Panzerfaust allemand, au milieu du conflit, marque une véritable rupture technologique sur le champ de bataille. Confrontés à une Wehrmacht qui manque de plus en plus de moyens à mesure qu’ils progressent vers le III. Reich, les Alliés finissent par se méfier davantage des lance-roquettes antichars dont l’emploi est d’une simplicité enfantine et que les nazis peuvent mettre entre les mains de n’importe qui, que des rares Panzer qu’ils rencontrent, ceux-ci étant encore plus hypothétiquement maniés par des vétérans dont beaucoup ont alors été capturés ou sont morts au combat…
+ La famille des Staline
Toujours plus puissante
Avec son canon de 8,8cm et son blindage frontal épais de 100 mm, le Panzerkampfwagen VI Ausf. E Tiger surclasse le KV-1, qui, outre sa médiocre fiabilité, souffre de la comparaison avec le T‑34, qui est doté d’une pièce de même calibre. Moscou ne voit alors pas l’utilité de déployer un engin aussi peu mobile s’il ne dispose pas d’une puissance de feu supérieure. Un successeur mieux armé et mieux protégé est donc mis à l’étude. Une saga qui commence au plus fort de la Seconde Guerre mondiale et qui se terminera quelques décennies plus tard face aux blindés de l’OTAN.
+ Sahara !
Français libres contre Italiens
De décembre 1940 à juillet 1943, le théâtre d’opérations africain est le seul opposant les Alliés aux puissances de l’Axe. Pour la France libre comme pour l’Italie, disposant chacune d’empires coloniaux (bien que se le disputant avec Vichy pour la première), le front de l’Afrique septentrionale, et notamment la Libye, est le garant de leur présence en tant que puissance militaire et politique dans la Seconde Guerre mondiale.
+ Actus
• Normandie 2019. Un 75e anniversaire tout en blindés !
• Le Scarabée. Futur successeur du VBL
• Le Ha-Gō de la méduse. Un Type 95 restauré en Pologne