Opel Blitz Kfz 305 family review 1/72e-76e : Le petit « animal de bât » de l’armée allemande

Salutàtous,  

Depuis bien longtemps, je suis un amoureux d’un petit camion, trublion de la seconde guerre mondiale et malheureusement conçu dans le camp adverse, l’Opel Blitz…

Pourquoi ? En fait, je ne sais pas trop… Sa trombine peut-être… « Sûrement », pourrais-je dire… Il a un look indiscutablement sorti des sentiers battus, avec un je ne sais quel air de « clown » avec ce gros nez et sa calandre…

Depuis tout petit déjà, je rêvais d’en conduire un, parmi bien d’autres poids lourds… (j'en ai conduite bien des modèles, Berliet, Renault, Man, Simca, GMC, White...) Mais ce n’est finalement jamais arrivé. D’une part, je suis trop jeune pour avoir eu la possibilité de grimper dedans, d’autre part, c’est une pièce de collection, jalousement et amoureusement gardé par les propriétaires qui en possèdent, ce qui se comprend aisément…

Mais qu’à cela ne tienne, il me plait beaucoup… Au point où j’ai cherché depuis pas mal d’années à m’en faire une idée plus précise.  (et quand je dis « pas mal », c’est vraiment « pas mal »). Et surtout, à y voir plus clair… Parce que disons-le nous, ce bestiau n’est pas une mince affaire, loin de là…  

Beaucoup d’encre a coulé sur le sujet : parfois racoleur, parfois fantaisiste, parfois extravagant, parfois une truanderie pur et simple (si, si, sans plaisanter!!!), quelques fois des légendes urbaines, et quelques fois, de véritables infos, trouvées également par d’autres vrais chercheurs qui ont à leur tour accumulé des renseignements et qui les ont partagé parce que le sujet était pour eux aussi un intérêt personnel autant que passionnant…

Je vais synthétiser, parce que sinon, vous liriez des pages et des pages, tant il y a à écrire et je ne veux pas vous noyer sous les informations au risque de perdre le lecteur… Ce n’est pas non plus un article technique, avec moult chiffres dans tous les sens, puisque beaucoup de chiffres avancés ne sont pour ainsi dire presque pas « vérifiables », voire contradictoires, seulement certains…

Donc, "en avant Guimgamp" comme dit d'adage!!!

First time: History (in french, sorry...
Second time: Review for 1/72 scale and 1/76 scale (in french too )

L’histoire commence ainsi…


Durant les années 1930, et ce jusqu’en 1938, le parc automobile de l’armée allemande se trouve diversifié à hauteur de plus de 130 types de véhicules différents, toutes catégories confondues. C’est un problème mineur, si on prend en compte que pour la fin de cette période, avec l’arrivée des Nazis au pouvoir qui vont faire fi des traités en cours, le réarmement est une priorité. Cela ne va pas cependant sans compliquer l’entretien du parc, sauf si l’on prend aussi en compte que les mécaniciens de l’époque sont des orfèvres en matière de réparation et permettent ainsi d’avoir une disponibilité importante pour un parc aussi vaste. Mais déjà les prémices de conflits sont envisagés, surtout avec Hitler qui, arrivé au pouvoir depuis 1933, fait clairement connaître ses ambitions du pangermanisme.

Le Plan Schell.

Dans ce cadre, Guderian, alors affecté au Ministère de la Reichswehr (les « forces du Reich » de 1919 à 1935, avant que le nom de Wehrmacht ne lui soit donné), s’est occupé de cette motorisation de 1927 à 1930. Il a alors comme proche collaborateur, le lieutenant-colonel  Adolf Von Schell, qui après un séjour passé aux états unis en 1931, à observer les méthodes de production américaines, notamment chez Ford, revient avec pleins d’idées en tête et de nouvelles méthodes de rationalisation. Dans les mémoires de Guderian, on peut lire : « En 1938, Schell était devenu le chef de la section In 6 (K) à  l’allgemeines Heeresamt, ce qui faisait de lui le principal conseiller pour les questions de motorisation dans l’armée. Hitler, portant un grand intérêt à ces problèmes de standardisations, il était inévitable que les deux hommes entrassent en contact étroit. Schell était un homme intelligent, décidé et disert ». (N.D.L.A. : l’allgemeines Heeresamt est l’équivalent du ministère de la guerre)

Schell sut alors convaincre Hitler de ses idées rapportées des USA à la construction en grande série et à la simplification des types. A la suite quoi, Il fut nommé, cas rare s’il en est, sous-secrétaire d’état au ministère des transports du Reich en novembre 1938 (Reichsverkehrsministerium), et pu mettre en place un plan de standardisation portant son nom, le plan Schell.

Le plan ne gardait que 5 classe de tonnage : 1 tonne, 1,5 tonne, 3 tonnes, 4,5 tonnes et 6,5 tonnes

Parallèlement, en 1938, la Wehrmacht avait lancé un appel d’offre pour un véhicule de 3 tonne de charge pour rééquiper ses troupes. Plusieurs entreprises automobiles s’étaient mis en lice pour ce nouveau programme, et le plan Schell réaffirma cette volonté de standardisation dans l’équipement dans cette classe de tonnage.

Dans la classe Lkw 1,5 t
Opel, Phänomen et Steyr

Dans la classe Lkw 3 t
Opel, Ford, Borgward, Daimler-Benz, KHD-Magirus et MAN

Dans la classe Lkw 4,5 t
Daimler-Benz, Büssing-NAG, MAN, Saurer, Henschel et KHD-Magirus

Dans la classe Lkw 6,5 t
Daimler-Benz, MAN, Krupp et Vomag

En 1938, six firmes sont autorisées à poursuivre la production dans la classe des 3 tonnes :

Borgward avec son B3000.
Ford avec le G-917  de 1939 à 1941 puis le V3000  de 1941 à 1945,
Klöckner-Humbold-Deutz (après fusion avec Magirus en 1936)  avec le A3000.
Man avec le E3000.
Mercedes-Benz (marque commerciale de Daimler-Benz et Cie après fusion en 1926) avec son L3000.
Opel avec son BLITZ  3,6-36 jusqu’en 1944, date du bombardement de l’usine.

Vous comprenez désormais pourquoi ils s’appellent tous « 3000 » quelque chose dans la majeure partie des cas.

Mais Schell va se heurter à l’animosité des industriels allemands, à leurs méthodes dépassées de production et surtout à leur hégémonisme, qui, ayant eux aussi l’oreille de Hitler, le feront tomber en une certaine disgrâce et muter en Norvège pour se débarrasser de lui. Mais le plan leurs sera appliqué tout de même pour la production de guerre, bien que comportant dans les années à venir encore des réticences entêtées de leurs parts.

Opel et le blitz.

Opel est une très vieille firme. Adam Opel, son fondateur, fit évoluer sa petite fabrique de machine à coudre (dans la grange de son oncle), à une importante firme de bicyclette à Rüsselsheim (sur une parcelle près de la gare) située entre Mayence et Francfort. Son vélo de course phare, l'Opel Blitz 1898 bien sûr, nom issu de son logo, le "Blitz" ou éclair (vous savez pourquoi Blitz et éclair désormais... Eh oui, le nom vient d'un vélo de course, c'est dire s'il en faut peu pour créer une "génération"   ) Mourant en 1895, il laisse son entreprise de Rüsselsheim à ces cinq fils et sa veuve, qui se lancent eux même, flairant l’occasion, dans la construction automobile après une récession dans l’industrie du vélo. Les deux frères,  Freidrich-Franz (dit Fritz) et Wilhelm rachètent pour se faire l'usine de Friedrich Lutzman ( à Dessau en 1898, et les débuts sont prometteurs, avec des rachats de licence ou de construction de différents modèles sous licence avant de créer leur propre modèle conçu entièrement dans les ateliers Opel en 1902. La première guerre mondiale intervient alors qu’Opel a déjà commencé à fabriquer des camions (L'Opel 3 ton de 1915 à 1920), des véhicules utilitaires (notamment les 10/24 PS, extrapolé du modèle voiture), des pompes à incendie, des charrues mécaniques ainsi que des moteurs d’avion, et c’est principalement ces moteurs et ces camions qu’Opel va produire durant quatre ans.    

Au sortir de la guerre, l'entreprise Opel reprend la construction de voiture, faisant même un détour par des voitures à moteur fusée, mais le projet sera vite abandonné. Et en 1928, les héritiers Opel vendent les actions de leur société rentrée en bourse à la compagnie américaine General Motors qui va d’emblée rationaliser la gamme de véhicule proposée et augmenter la production. A partir de 1934, la gamme est modernisé avec l’apparition des six cylindres et super six jusqu’en 1938. Puis c’est au tour de l’Olympia d’être présenté en 1935 et la Kadett en 1936 puis l’Admiral avec les nouveaux moteurs Chevrolet 3,6 litres de cylindré, et la Kapitän avec son 2,5 litres. Pour les camions, le rythme est le même. Ceux des années 20, dont le design est hérité des types Ford AA (qui seront eux-mêmes les précurseurs des modèles russes Gaz), sont remplacés par des véhicules des années 30 créés aux USA avec des designs du même type que les précédents (la première gamme du « blitz » ressemble à un Ford dès 1931 jusqu’à 1933) et par des modèles plus « aérodynamiques », tout du moins dont le coefficient de pénétration dans l’air (le CX) le fait moins ressembler à une boite à chaussure… Dont la série des Blitz que nous connaissons plus sous ce nom, dès 1935 et l’apparition du petit 1 ton…

Ha !!! On y arrive…

Les versions du Blitz restylées sont développées et on crée pour eux une nouvelle usine à Brandebourg-sur-la-Havel, non loin de Postdam et Berlin. Il y a déjà celle de Rüsselsheim, mais là où les camions étaient produits au milieu des voitures, les chaines de montage spécifique aux camions sont mises en place, bien que sur une même chaine on puisse trouver différentes type de camion, les ouvriers étant formés sur tous les types de véhicules. La gamme s’étoffe, et du petit 1 tonne de 1935 à moteur quatre cylindres de 1,2l et 1,5l, respectivement de 23ch et 37ch, on passe vite au six cylindres à tête plate en ligne à soupapes latérales du 1,5 tonne de 53ch et 64ch de 2l à 2,5l, copie des moteurs de Marquette, marque américaine ressuscitée par Buick sous contrôle de la General Motors en 1930, puis au six cylindres en ligne culbuté de 3l à 3,6l, de 64 et 68ch du 3 tonnes lors de l’appel d’offre de 1938 de l’armée allemande. Si vous apercevez « 75ch », sachez qu’il s’agit en fait du même moteur, mais dans la gamme civile, le Kfz militaire ne retenant que le 68ch maximum.


Vous voyez ici un petit Opel Blitz, la version 1,5 ton En cours de nettoyage dans la cour d'une caserne de pompier milieu des années 30 L'angle permettre de voir l'essieu avant du petit camion affecté à une unité de "Police", régie de tutelle des pompiers. Les véhicules ont donc l'immatriculation qui commence par les trois lettres "POL"

Opel crée ce camion de 3 tonnes  autant pour les besoins de l’armée que pour les besoins civils. Il avait déjà en place l’Opel blitz 2,5-32 de 1,5 tonne (les deux véhicules se ressemblent, notamment au niveau de la cabine de conduite) qu’il va modifier et redessiner en partie pour les nouveaux besoins. Dès 1937, les modèles sont vendus en Europe dans les concessions de la Général Motors, avec un éclair à trois segments sur le côté droit de la calandre (dans le sens de la marche). Il trouve sa place sur les marchés comme camion d’entreprise, autant en Allemagne que dans les pays limitrophes voir plus loin, où plusieurs fois des carrossiers vont s’en emparer pour lui faire faire tous les travaux possibles car le camion peut aussi se vendre châssis nu avec seul le capotage moteur autant qu’en configuration complète: Camion cargo de transport, avec bâche ou sans bâche, Pinardiers, citernes à carburants, fourgons carrossés, véhicules de secours et d’incendie, dépanneuses ou benne « tri benne » permettant le déchargement par simple bascule du plateau arrière (utilisé par exemple par la Luftwaffe pour décharger les énormes bombes des Heinkel 111 transportées sur des berceaux en bois), camion aspirateur pour la voirie, etc. Il en sera de même dans certains cas pour les modèles 1 tonne et 1,5 tonne. (Notamment fourgons, ambulances et véhicules incendies).

L’armée allemande prend en compte ce camion en priorité grâce à ses qualités et capacités sous le nom de Kfz 305, désigné Opel Blitz 3,6-36 S avec l’éclair stylisé à deux segments marqué « Opel Blitz » au centre de la calandre radiateur, et quinze barreaux caractéristiques qui forment celle-ci (sept de chaque côté du séparateur central). Le premier chiffre étant sa cylindré, avec les nouveaux moteurs de 64 et 68ch modernisés et culbutés venus des US, le second étant la taille de son empattement, soit la distance entre l’axe médian du pont avant et celui de l’arrière. Donc 3,60m. Opel d’ailleurs va développer aussi des modèles à châssis long, en 4,20m et 4,70m d’empattement, soit les modèles 3,6-42 et 3,6-47. (le 4,7 sera en réalité de 4,65m… Mais ne chipotons pas)

Vous savez donc pourquoi 36, 42 et 47 désormais. Eh non, 36 n’est pas l’année de sortie du camion…

L’Opel blitz, à l’instar de ses concurrents, va servir dans toutes les configurations au niveau militaire : mais Blitz va les surclasser dans bien des domaines. Chargement, franchissement, fiabilité et entretien mécanique, rapidité de fabrication. N’oubliez pas que les industriels allemands se font tirer les oreilles pour la rationalisation, alors que Opel, déjà sous domination GM, standardise et rationalise depuis le début des années 30. Pire même, après le bombardement massif de l’usine Opel de Brandebourg-sur-la-Havel, la fabrication échoie sur injonction de l’armée allemande au groupe Daimler-Benz, qui voit d’un très mauvais œil cet ordre et croit à une imprécation des autorités militaires sur leur production. Le groupe fera tout pour retarder la fabrication, en trainant les pieds, invoquant des problèmes d’adaptabilité de leur chaine de constructions ou « milles autres raisons » plus ou moins, de ce camion d’un de leur concurrent d’ascendance Américaine au détriment de leur modèle L3000, alors que dans le même temps, les usines sous couvert de Ford sortent le V3000 à marche forcé.

Pire encore, la fin de la guerre voit les matières premières fondre comme neige au soleil, comme lors du torpillage du cargo Münsterland , un forceur de blocus, en mer du Nord en 1943, alors qu’il ramenait des milliers de tonne de caoutchouc végétal qui aurait pu servir à l’industrie et par la même à la fabrication des camions et notamment des pneus ou des joints en addition avec d’autres matières premières (En passant pour la petite histoire, le Münsterland sera attaqué maintes fois sans réel succès que de l’endommager faiblement, fut attaqué aussi par un raid sur le port de Cherbourg dont faisait partie un certain Pierre Clostermann, avant de s’enfuir pour rejoindre le port de Dieppe, mais ne fut coulé au large de la Holland que plusieurs jours plus tard par des Beaufighters). A la fin de la guerre des centaines de camion sans pneu resteront devant les usines de Mercedes, en attente de caoutchouc végétal entrant dans la fabrication de ceux-ci. L’acier aussi vient à manquer et Blitz, comme d’autres camions, se voit fabriqué avec des cabines en bois et en carton bitumé pour l’isolation, expérience de construction de bâtiments acquise déjà lors des grandes dépressions des années 20 et accentuées après 1929, appelés les années noires, durant laquelle l’Allemagne subit une grande période de pénurie. Les fameuses cabines « Einheitsfahrerhaus », qui eux aussi, comme les Blitz tôlés précédents, seront équipés parfois de caisse en bois contreplaqué, les « Einheitsaufbau ». (J’essaierai de détailler ces deux types plus loin)

Mais alors que la production du blitz 3 ton se poursuit, la période d’invasion à l’est et la campagne d’Afrique du Nord vont mettre en avant la faiblesse des camions à 2 roues motrices en général. Deux nouveaux types ont déjà vu le jour depuis un an déjà, la version « A » (pour Allrad, soit tout chemin) et désigné Opel Blitz 3,6-6400 A en version 4 roues motrices, mais qui va aussi cependant montrer ses limites sur le front russe, ainsi que la version semi chenillée, équipée avec les trains de chenillettes Universal Carrier de Carden-Lyod (appelées aussi plus familièrement « Bren Gun carrier ») , récupérés en 1940 par l’abandon sur place du matériel du British Expeditionary Force (BEF), puis développé et amélioré par les mécaniciens allemands au cours du conflit (on observe de légères petites variantes sur les trains de chenille au cours des trois premières années de la guerre).

En effet, durant la retraite de 1940, la consigne fut passée dans les troupes anglaises de faire « casser » les moteurs des véhicules pour les rendre inutilisables, afin de ne pas laisser du matériel fonctionnel à l’ennemi. C’était sans compter sur la compétence des mécanos de l’époque, qui vont récupérer tout ou partie des engins abandonnés. Ainsi, la profusion de train de Carden-Lyod sera mise au début à profit pour transformer d’ancien Blitz « S » (S pour standard, soit le Kfz 305 deux roues motrices du début de production), et le convertir en véhicule semi-chenillé, le fameux « Maultier » Sd Kfz 3,  désigné Opel Blitz 3,6-36 S/SSM, ou la « mule » en français, ayant des capacités de franchissement et de transport de charge supérieur, notamment en terrain dégradé comme à l’Est, et qui vont s’avérer très utile dans ces conditions. Le prototype du Maultier sera lui créé en partie avec des pièces du train de roulement de Panzer I, mais sera sans doute le seul représentant. (D’autres constructeurs feront eux aussi des types Maultier avec des trains britanniques et consorts, Mercedes fera de même avec ses modèles L4500S, en les équipant avec des pièces de train de chenille de Panzer II). Ces mêmes blitz semi-chenillé accoucheront plus tard d’une version blindée, le « Panzerwerfer 42 auf Maultier Sd Kfz 4 » Lance-roquette multiple et sa variante de transport, qui avec un blindage bien faible, lui conféreront des capacités bien pauvres (il ne résistera qu’aux armements de petit calibre, et sa vitesse tombera à 40 kilomètres par heure) mais en fera un outil très efficace pour un coût de revient bien moins important par rapport à un blindé classique.

La version 4 roues motrices quant à elle fut développée dès 1940. Pour créer deux ponts moteurs, Opel fit réduire l’empattement du camion de 15cm et augmenter légèrement sa garde au sol, avec l’adjonction d’une boite de transfert entre les deux ponts. A notre échelle, c’est-à-dire deux millimètres. (5cm d’empattement pour le « S », 4,8cm pour le « A ») Les ailes avant (elles sont plus petites), se retrouvèrent baissées de quelques centimètres à peine et la hauteur des ouïes latérales du capot moteur fut elle aussi augmentée très légèrement, permettant un accès au moteur légèrement plus facile, ce qui permet de différentier les deux modèles sur une image. Le Standard a les ailes avant qui démarrent de la calandre et qui forment leur arrondi en créant une échancrure de même forme dans l’ouïe latérale, le Allrad a les ailes avant justes en dessous de celle-ci et partant bien plus en arrière de la calandre laissant apparaitre une jonction bien droite entre les deux parties. D’autres détails mineurs viendront encore différentier ces deux types. Par là même, afin de protéger également l’équipage, la cabine va aussi être « blindée » en de rares occasions sur le 4x4, soit par l’ajout de protection sur les cabines elle-même, soit par la création d’une cabine entièrement blindée, avec une protection simplifiée du capot car le moteur lui n’eut pas le droit au même traitement, mais grevant encore plus les performances du petit animal de bât.

Un autre type de blitz militaire va faire son apparition durant la seconde moitié de 1939 et ce jusqu’en 1943, la version Bus. Confiée principalement à l’entreprise Gebr. Ludewig GmbH de Essen, dans la Rhénanie du Nord, déjà spécialisé dans les omnibus, le châssis long va être carrossé en transport en commun (ce terme ne s’applique pas encore à l’époque aux bus), et va être utilisé lui aussi dans bien des rôles différents du simple transport de personnel sous la désignation W39 Ludewig : Transport d’état-major aménagé comme poste de commandement ou transport d’officier supérieur (Rommel en Afrique du nord aura son état-major dans un W39 « Stabwagen »), Véhicule de liaison (le rôle de bus qui lui était prévu à l’origine), véhicule radio, Véhicule Sanitaire ambulatoire (transports de blessés dit mobiles) et aussi Ambulance par modification de l’arrière en créant une porte large permettant de charger les civières plus facilement, laveries ou boulangerie, et même central téléphonique par la place conséquente après avoir retiré les places assises du bus standard, la version de base étant prévu pour que les places assises soient rapidement démontables et rapidement démontées pour toute autre activité, etc.

Une des versions avant-guerre de ce bus furent carrossés elle aussi par Ludewig, sous la désignation Blitz « Aéro » et lui conférant une gueule des plus incongrues pour un autobus (on pourrait croire de prime abord que le bus est équipé d’un moteur rotatif d’avion en regardant le capot moteur rond, mais il n’en est rien bien évidemment). Bien que très différent au niveau design, quelques-uns seront eux aussi mobilisés. D’autres entreprises de carrosserie, comme Auwärter/Neoplan par exemple, moins importantes que Ludewig, comme Kässbohrer, fabriqueront comme eux des bus sur châssis d’Opel Blitz, et il en résultera des modèles légèrement différents bien que peu éloignés (bien souvent des bus décapotables de tourisme), notamment dans la gamme civile mais qui se trouvera elle aussi enrôlé dans l’armée allemande par manque de moyen et sur réquisition (d’autres ayant des modifications bien plus importante ne feront pas partie des réquisitions, notamment les transports urbain ou modèles dit de « luxe »). Pratiquement aucun de ces bus ne survivra à la guerre, la fin du conflit sonnant le glas des autocars rustiques, faisant surtout place aux autocars de voyage plus moderne et plus performant, abandonnant les modèles encore plus luxueux des petits carrossiers. (le bus est un marché de niche encore à l’époque bien que tous les principaux constructeurs de véhicules « lourds » aient un ou plusieurs modèles à leur catalogue déjà depuis la fin de la première guerre mondiale, alors que les modèles des années 1900/1918 étaient déclinés à partir de châssis légers…)


Nous avons ici deux modèle de bus carrossé d'avant le déclenchement des hostilités. Deux carrosseries différentes (Bus Urbain avec porte accordéon pour l'un, porte standard pour l'autre) réalisée par deux carrossiers distincts. Notez l'ouverture vers l'avant des fenêtres du pare-brise sur l'un des modèles.

Une dernière version, bien civile celle-là, mais utilisé par l’organisation Todd ou bien réquisitionnée sur le tard, en fera un tracteur de semi-remorque, encore une fois carrossé par de petites entreprises, pour des usages bien différents : citerne d’aérodrome, bus de ville articulé, transport de marchandise ou de remorque porte-grume pour les images qui sont arrivées jusqu’à nous et qui peuvent témoigner de ces modes d’utilisation. (les images n’étant pas datées souvent, les suppositions vont bon train)

Le Blitz Kfz 305 3ton Militaire va s’articuler en plusieurs versions :

Le premier modèle, le transport de troupe va être produit avec une caisse haute en bois reconnaissable, dont les passages de roue arrière vont se trouver intégrer à la caisse et avec des plaques de bois légèrement incurvés sur les côtés des flancs de la caisse (pour l’aide au franchissement), avec un centre de gravité et un seuil de chargement assez bas pour les marchandises, et permettant avec facilité l’emport de troupe. Les hommes sont assis sur des bancs fixes le long des parois latérales de la caisse et le chargement s’effectue par la ridelle arrière. Ils sont équipés d’un petit Phare de recherche sur le côté de la cabine aisément manipulable par le conducteur, ainsi que d’un triangle de remorquage équipé lui aussi d’un feu lors des déplacements de nuit. Dérivé du modèle civil, ces véhicules seront acheté dès 1936 pour rééquiper l’armée allemande dans ses efforts de motorisation des divisions d’infanterie, afin de ne plus se retrouver par expérience dans la situation de la première guerre mondiale avec de nombreuses troupes à pied ou à vélo, la Wehrmacht pensant déjà à la guerre éclaire. La levée de troupes lors de la déclaration de guerre de 1939 fera que pas assez de camion ne seront disponibles pour tous les corps d’armée, et le vélo aura encore, en 1940 et en 1941 voire même début 1944, de beaux jours devant lui…


Photo de propagande met en lumière les civils venus "fêter" l'entrée des troupes allemandes. Nous somme en présence d'un premier modèle de début de production, avec la caisse caractéristique...

Le second modèle voit cette caisse haute modifiée, avec des pans latéraux de chargement démontable. C’est le type « caisse haute » qui prédomine dès la fin 1938 (Sept lattes de bois en hauteur, arrivant au raz du toit de cabine). C’est le camion de transport par excellence. Mais alors que la première caisse est posée sur le châssis, cette seconde caisse se trouve rehaussée de plusieurs centimètres par l’adjonction de support en « W », faisant monter le centre de gravité du véhicule et par là même son seuil de chargement, et faisant passer les passages de roue en dessous (on reconnait ce type de caisse puisqu’elle se trouve aussi haute que la cabine. C’est le modèle ESCI que vous connaissez). Ce type de hauteur va aussi permettre désormais de mettre la roue de secours entre ces segments, sur et au milieu du châssis, et la protéger, alors que sur l’ancien type, celle-ci se trouvait à l’arrière derrière le pont propulseur, sous le châssis, exposée aux aléas de la route. L’avantage de ces deux premiers types de caisse est que la bâche et les arceaux sont d’un modèle bas, donc peu encombrant lors du décapotage. Désormais, la grimpette des soldats est plus importante et requiert une marche rabattable sur la largeur de la ridelle arrière. En revanche, les côtés de la caisse cargo se trouvent rabattables, voire démontables selon la charge transportée, ce qui permet un chargement par les trois côtés et non uniquement par l’arrière comme un camion traditionnel. Lorsqu’il transporte des soldats, les banquettes sont boulonnées en latérale, soit installées face à la route dans certains cas (visible sur des véhicules de la DAK). Sur cette caisse haute (comme la basse de troisième génération) va s’adapter un système de grutage basculant assez imposant facilement transposable sur d’autres modèles de camions disposant de la même variante de caisse pour la poser (visible dans la Luftwaffe pour lever les moteurs d’avion, ou même la Heer pour le changement de canon de char léger. Ce type de grue prend en compte le camion porteur comme contrepoids, ce qui va démontrer très vite les limites du système). Selon les modèles, le feu de remorquage devient un simple triangle de signalisation. Un autre type de grue, modèle plus petit et basculant, va être monté sur la caisse en version plateau et servir pour le démontage des moteurs d’avions de type porteur ou bombardier (ce type de grue sera une conception artisanale réalisée par les ateliers régimentaires pour la Luftwaffe).


Second modèle à ridelle haute, qui peut servir le cas échant d'extension de surface comme pour cette cuisine "ambulante" installée dans la caisse sous la bâche. Début de guerre, les "fabrications" maison de cuisine mobile seront carénée de maison en bois, autant pour protéger la  "Gulashkanone" que les cuisiniers eux même...

Le troisième modèle apparait, le type « caisse basse » avec les rehausses, mais une bâche plus importante. C’est le modèle désigné caisse cargo simplifiée (Cinq lattes au début, voire sur la fin quatre lattes de bois sur la hauteur, arrivant à peu près à la moitié de la fenêtre), qui prédomine dès le début 1941 (c’est le modèle Roden). Cette caisse, comme celle du second modèle,  va permettre aux ateliers de campagne de réaliser des caisses techniques en bois pour loger différents types d’infrastructure : ateliers, chambres, cuisines fermées pour les temps froids, centraux téléphoniques ou radios, etc. Lorsqu’il transporte des soldats, les banquettes sont en latérale comme sur la première. Une version citerne à carburant sous la désignation Kfz 385 est aussi développée pour la Luftwaffe afin de ravitailler ses appareils en carburant pour remplacer les ancien Mercedes LG 3000 Kfz 343, et disponible avec une cabine torpédo (cabine bâchée), ainsi qu’à la fin, une version transport de carburant spécial appelée « T-stoff tankwagen » pour le peroxyde et l’eau nécessaire aux fusées V-2 tristement célèbres. Les derniers verront la disparition des garde-boues, du phare de recherche du conducteur ainsi que du zeppelin, emblème de la marque, comme du triangle de remorquage.


Mai-Juin 1940, des soldats allemands descendus d'un "troisième modèle" examinent un char français en remorque abandonné. Le type de caisse est à ridelle ajourée, et les jantes sont désormais à huit alvéoles au lieu des six d'origine.

Les modèles dit « civil » réquisitionnés pouvaient quant à eux avoir des caisses différentes et agencées selon les besoins de leur propriétaire initiaux. Quatre ou six lattages voire plus de hauteur, pour ceux qui conservaient une caisse cargo, plateaux, fourgons, citerne alimentaire ou autre pour les autres.

Les variantes :

Les caisses techniques en contreplaqué ou en panneau fibré de 30mm d’épaisseur vont apparaitre dès le début 1941, et vont équiper les modèles Standart, Allrad ainsi que les Maultier. Elles vont servir comme unité de transmission, ambulance sanitaire, etc. Mais les aléas de la guerre vont faire que ces types de caisse vont être fabriqués par une multitude de petites entreprises ou d’ateliers de campagne, faisant un beau mélange de façons de produire différentes. Donc si jamais vous vouliez réaliser ce genre de caisse sur votre Blitz, sachez que vous pouvez faire pratiquement ce que vous voulez… Selon les sources, la seule Luftwaffe dénombrait 137 modèles différents de caisse de ce type. Bien sûr, l’aspect générale était toujours le même, avec ou sans sur toit dans certains cas, mais la façon de faire était différente de l’une à l’autre. Boulon à tête poêlier, vis à tête plate, ou autre. Les caisses pouvaient être indifféremment posées aussi sur d’autres modèles, comme le KHD A3000, Le Borgward B3000, le Mercedes L3000 ou le Ford V3000.

La version quatre roues motrices évoquée précédemment est équipée quant à elle de la caisse basse ou de la caisse technique, et dans certains cas comme l’utilisation en unité antiaérienne de la cabine sur blindée, ou à de très rare exemplaires, de la cabine blindée, avec parfois la mise en plateau simple de la caisse basse, ou la découpe des flancs pour les réduire de taille, et ainsi obtenir une partie latérale sur le pourtour de la caisse plus basse (ceci se retrouvera aussi sur les modèle « S » qui emporteront aussi des pièces légères de DCA avec ou sans chariot, car au final, les flancs de la caisse du second modèle des premières unités AA se révéleront bien peu utile pour cet emploi).

Une dernière version, produite à seulement quelques exemplaires, est montée par les ateliers de campagne sur le terrain en version « Trado » (soit deux ponts pendulaires à l’arrière), extrapolé des modèles conçus par les néerlandais Hubertus Van Doorne, co-fondateur de DAF, et du capitaine du génie Piet van der Trappen (Trappen et Doorne). Selon certaines sources, il y aurait eu 6 véhicules transformés sur les châssis Blitz (ainsi que des Ford 3000 modèle 1940/41 et des Ford modèle 1937, Chevrolet VD typ 1939 pour les quelques images qui nous sont parvenues).

Des modifications ou simplifications sont apportées.

La cabine en bois apparait vers la fin de guerre, pour parer au manque de matériaux métallique et par simplification de construction face aux évènements. Le tableau de bord lui aussi va être intégré ainsi que la colonne de direction directement sous le panneau de bois de la cabine sur le bas de caisse métallique restant (jonction avec le capotage du moteur), ainsi qu’une banquette des plus rudimentaire. Cette option sera appliquée lorsque Mercedes Daimler-Benz sera sommé de fabriquer le blitz sous licence suite à la destruction de l’usine de Brandebourg-sur-la-Havel le 06 aout 1944, mais la réticence de l’entreprise allait retarder encore une fois la production du camion. Il sera fabriqué sous la désignation de « Mercedes Opel Blitz licence typ L 701» et verra le logo de la compagnie Opel, le zeppelin traditionnel posé sur le nez de la calandre qui permet d’identifier un Blitz Opel, disparaitre. En plus d’être obligé de fabriquer le camion au détriment de ses propres modèles, la firme allemande n’allait tout de même pas garder aussi les attributs d’une autre entreprise… Les garde-boues arrière également seront supprimés, ainsi que les petites fenêtres latérales du conducteur et du passager permettant d’aérer la cabine en roulant. Sur les modèles précédents toujours tôlés, le zeppelin ou même le logo de calendre va parfois être supprimé (volontairement ou involontairement), les énormes feux de route seront occultés, voire remplacés par d’autres modèles plus petits, les coffres sous la caisse modifiés ou simplement supprimés, le triangle de remorquage présent sur les premiers et seconds modèles disparaitra. Des modèles à gazogène, dont un des plus connus, de la marque Imbert, seront installés pour pallier au manque de carburant, modifiant encore quelque peu la silhouette du véhicule. Les seules exceptions qui n’eurent aucun changement à leur actif furent les versions « pompiers » qui continuèrent à être fabriquées de la même façon qu’aux premiers jours et ce, jusqu’à la fin.

En somme , pour cette bête...

On le voit bien, ce petit camion fut de toutes les batailles, dans tous les pays européens, moyen-orientaux et nord-africain du second conflit mondial, de toutes les fonctions possibles et inimaginables (il fut même laverie ambulante, bibliothèque, laboratoire photographique, c’est dire…). Sa fabrication continua aussi après-guerre par Mercedes pendant quatre années de 1945 à 1949 (10 300 modèles construits) et qui en extrapola ses modèles L3250 et L3500 ensuite (il suffit de les regarder pour ce convaincre de l’ascendance), et qui devint par la suite même le leader sur le marché des camions, ainsi qu’à sa suite par Opel qui réutilisa des pièces de stockage de chez Mercedes et fabriqua à nouveau 467 unités aussi pendant quatre années de 1954 à 1955 (eh oui, une grande majorité des survivants actuels sont des modèles d’après-guerre !!!). Mais le succès commercial n’était plus au rendez-vous, et en 1955, Opel passa à la seconde version du Blitz, lui donnant un look résolument plus américanisé, puis à la troisième version en 1975, avec un design beaucoup plus brut de décoffrage dirons-nous… Les chiffres de sa fabrication sont sujets à caution, mais les plus censés affichent tout de même un total de près de 138 900 modèles fabriqués (toutes gammes et versions confondues, civiles et militaires)…

Un record s’il en est, pourrait-on dire, d’un « âne bâté»…

Bon, je sais, c'est un peu indigeste à lire derrière un écran, et ça manque d'illustration. Mais comme je ne possède pas énormément d'image, je ne me permettrais pas d'inclure des images qui ne sont pas à moi aux dépends des droits moraux des détenteurs, sauf si de bien entendu j'avais leur aval... Je travaille dans les archives, c'est une chose à respecter...

J'ai bien essayé d'en acheter sur des sites de revente pour illustrer cet article, mais les clichés sur papier partent à des prix démentiels... 45,60,90 euros, une indigestion pour moi...  (ne parlons même pas d'originaux... )

Ça vous as plu?  Eh bien continuons sur notre hobby de dresseur de puce!!!

01 Airfix

ref 02315-5/A02315

Échelle : HO/00 ou HO/OO, 1/72e puis 1/76e.

Injecté.

Pour le coup, Airfix représente, et ce dès le départ en 1980, un modèle Allrad sur sa sérigraphie, et c’en est bien un !!! Correct, bien que sous-dimensionné puisque 00 à l’origine (c’est-à-dire tout « britanniquement » parlant, 1/76,2e)… (Ca vous rappelle quelque chose le 76,2…  ?), il comporte un Pak 40 lui aussi au 76e. Hormis des caissons de châssis quelque peu curieux (mais Airfix avait la désagréable habitude de prendre modèle sur des véhicules « restaurés » à l’échelle 1), il est rigoureusement exact. Après des années de bons et loyaux services, sous le nom d’autres marques également, le moule donne des signes de fatigue avérée. Il est fourni avec chauffeur et des servants canonniers (un plus sachant que les chauffeurs ne sont pas légion et presque jamais fournis dans un kit…. Un peu de mastic sera néanmoins nécessaire, car en plus de l’âge, la retrait le guette… la caisse est du seconde type, mais il manque un lattage en bois en hauteur. Les jantes sont celle de fin de production, à 8 alvéoles au lieu des 6 du début.










On voit la magnifique déformation du plancher de caisse, formant un angle léger sur la planéité...

02 Roden

Échelle : 1/72e.

Injecté.

Ref : 710

De loin le plus abouti, mais aussi avant dernier produit, ce qui explique peut-être cela… Détail cependant, les roues avant sont fausses. Elles comportent des moyeux de roue de Blitz 4x4… (Attention, il n’est pas dit que les roues de chaque modèles aient pu être montées sur l’un et l’autre, il y a des images qui l’attestent)…Le plancher de la caisse parait avoir un lattage des plus curieux, assez large, qui correspond peu aux photos d’époque… La calandre est correcte, avec les 15 barreaux, et il y a le moteur !!!! 2 types de ligne d’échappement, puisqu’il partage ses pièces avec le Maultier de la référence 715. La boite à rabiot sera elle aussi comblée, vu les pièces qui ne serviront pas… Il y a les deux derniers types de caisse, 2e et  3e modèles, donc forcément une qui ne sera pas retenue (mais un seul plancher)…La sérigraphie est fausse, puisqu’elle nous propose un blitz à caisse premier modèle. Mais nous avons ici le droit à bien un 4x2 standard.






Ref : 715
Roden nous gratifie avec la déclinaison de son moule d’un opel blitz Maultier, décliné comme il se doit avec un train de chenille et des chenilles vinyle supplémentaires. Même remarque sur les roues avant, du type Allrad. Idem pour les deux types de caisses. Les supports du train chenillé sont en revanche hyper fragile… S’ils ne sont pas déjà cassés comme pour mon kit, bien faire attention au dégrappage. Il vous faudra y aller sur des œufs… La matière des chenilles est évidemment à prendre en compte, car nous n’avons pas de vu à long terme sur la pérennité de celle-ci…






Ref : 719

La version L701 construite par Daimler (ne pas offusquer Mercedes au passage). Curieusement, la sérigraphie nous le propose ici avec une caisse du second type. Mais je n’ai vu aucune image avec ce type de caisse, la troisième ayant déjà été réalisée bien avant le modèle à cabine en bois (Ceci ne veut pas dire bien entendu qu’il ne soit pas possible qu’il y en ait eu, encore une fois)… Il faudra donc bien faire attention à prendre la caisse basse pour réaliser le modèle. Même défaut des roues que ces précédents congénères…






Ref : 720/721/723/726

La série des bus en carrosserie Ludewig pour le compte de l’armée. Roden nous propose de légères modifications sur les modèles W39. Roue de secours visible ou non, râtelier de toit plus ou moins étendu, les différences sont minimes. La 720, la 723 et la 726 sont identiques, seule la PE change. La ref721 voit un logement de roue de secours visible par rapport aux trois versions précédentes. La version stabswagen (723) est bien sur la plus intéressante, puisque la version état-major de Rommel en Afrique du nord. L’intérieur, et c’est à noter, est particulièrement soigné et surtout bien fourni, cas rare en maquette il faut avouer…














Ref : 724/725/728/

La série des bus carrossés par Ludewig avant-guerre.
La version « Strassenzepp» 725, comme son nom l’indique, reste un modèle civil. Le « Zeppelin des rues » doit ce surnom à cette forme si particulière dans la gamme « Aéro » de Ludewig… Les grappes du kit semblent venir de provenances différentes, et surtout celle de la carrosserie tient plus du short-run que je l’injecté, tant elle est grossièrement moulée, percluse de boursoufflures  et remplie de flash de moulage, comme si le moule d’origine n’était pas serti correctement. Rien à voir avec la qualité Roden… L’assemblage, vu les pièces, risque d’être assez périlleux, tant la structure parait fragile… Mais bon, avé la colle, en général, normalement, ça tieng !!!
Les versions 724 et 728 sont la même maquette, l’une en version livrée civile, l’autre en version mobilisée par la Heer. L’intérieur est tiré d’une ancienne photo de Ludewig, mais venant peut-être d’une autre marque transformée par le carrossier, les avis divergent. C’est un intérieur grand luxe, avec fauteuil en cuir, pas le simple bus urbain.









Ref : 730

La version Opel Blitz Kfz 385 Tankwagen, pour le ravitaillement des avions. Trouvera sa place à côté de tous les type d’avions de la Luftwaffe.





Ref : 712/714/722

La série des Maultier blindé Sd Kfz 4. Depuis Cromwell Models au 76e, personne ne s’était arrêté à faire ce curieux engin (et encore, Cromwell models nous l’avait gratifié dans sa gamme combat ready d’une version tout moulé d’un bloc et chenille séparées). C’est donc réparé au 72e de surcroit grâce à Roden, et du coup, trois modèles en même temps. La version Panzerwerfer 42, avec les huit tubes lance-roquettes, la même mais avec le système fusées multiple à la mode russe et ses 48 projectiles, et la version blindée de ravitaillement en munition. Les grappes sont communes aux trois modèles, avec juste une grappe supplémentaire pour les deux systèmes de tir.












On fera bien attention au montage du train de roulement, très fragile, car Roden a collé à la réalité... Donc c'est un peu sportif, mais c'est fin... Idem au montage, les chenilles vinyl ayant l'art et la manière de perdre de la longueur sous l'effet du refroidissement (voir à peu près toutes les maquettes quelques soient leur échelle ayant eu ce problème...), bien veiller lors du montage à blanc, de vérifier si la tension des chenilles ne va pas comprimer la structure (déjà assez fragile) du train de roulement...

03 Wespe Model

Échelle : 1/72e affichée, mais 1/76e.

Résine

ref 72051

Une version fourgon carrossée pompier, elle est en revanche sous-dimensionnée. Possiblement, tiré du modèle Airfix, car le capotage est celui du Allrad (d’où le Airfix et le fait qu’il ne corresponde pas à un 4x2), c’est un modèle standard, très intéressant par son originalité (il faudra juste lui changer le capot moteur). Les jantes sont sous-dimensionnées elles aussi, puisque cela vient d’un modèle au 76e et non 72, mais elles sont bien du type civil en version pompier. Par contre, les pièces sont collées à la cyano sur une feuille de papier, ce qui n’est pas le top vous en conviendrez… Mais au moins, on a toutes les pièces présentes…
Pas de sérigraphie sur la boite, juste l’image du modèle montée comme à l’habitude de Wespe.

Edit Globtrotter: "Et comme me le faisait remarquer Globtrotter, et à juste titre, les véhicules d'incendie n'étaient pas rouge, mais vert avec les ailes noires, faisant parti de la police durant le conflit. Leur immat commencaient par "Pol"
Ils étaient bien rouge avant la guerre, et il semble que certains le soit redevenu en 1945, afin de ne pas être confondu avec les véhicules militaires... Par contre, savoir quand et combien, le mystère reste entier...





ref 72016

Version cargo, avec caisse du dernier modèle, mais, même erreur fatale, il se trouve qu’il est monté avec une cabine de Allrad sur un châssis 4x2. Les jantes sont les mêmes que le modèle civil de fourgon pompier.
Deux versions de sérigraphie de la boite, l’ancienne et la nouvelle…

04 MAC

Échelle : 1/72e

Injecté/PE/Résine

Ref : 72069

Opel blitz 3t AA avec Cabine blindée et Flak 38. Partageant ses grappes avec celle de la ref72064, le kit est pourvu d’une cabine blindée en résine. Si la sérigraphie est jolie à voir chez MAC, notamment pour les roues du véhicule, toutes sans exception dans chaque kit sont des roues à sculpture de base, et non celles présentées. Idem, toutes les versions sont proposées en Allrad, mais il n’en est rien… Ce sont bien tous des 4x2, et les moyeux de roue avant sont bien ceux des 4x4. Reste le fond de caisse très bien réalisé, et pourvu aussi du kit du Flak 20 de la marque en sus (qu’on retrouve à peu près dans toutes les boite de AA sur tous les modèles proposés par cette marque). Les calandres sont en revanche exactes.





Ref : 72067

Le même mais en cabine qui fait plus découpée que torpédo. Tirée de la version à cabine bois, il y a une grappe supplémentaire pour cette version à cabine ouverte. Egalement, sur la même grappe, des ridelles basses (deux lattages de bois en hauteur pour simuler des ridelles découpées type Africa Korps). Encore une fois, la sérigraphie le montre en Allrad, et qu’il n’en est rien. C’est un bon vieux 4x2. A noter le fond de caisse des plus réussi, avec le boulonnage des lattes.




Ref : 72064

La version Mercedes (dite 1944). C’est la grappe de base commune à tous les modèles. Simple, pas de rajout. La sérigraphie nous propose la bonne version de cabine, mais encore en Allrad, et avec de curieuses protections de jantes, du type après-guerre… On va dire que c’est donc plus un modèle 1945/49 que 1944, du moins pour la représentation, car rien ne change dans la boite…




Ref : 72066

Version du Kfz 385. Encore une fois, il partage ses pièces avec la version à cabine bois. Une autre grappe, avec un parebrise rabattable et la citerne le différentie. Il possède lui aussi le fond de caisse boulonné, ce qui est un plus pour la boite à rabiot. La calandre est exacte comme celle de Roden, avec les 15 barreaux présents, même s’il faut bien y regarder à la loupe pour voir les deux barreaux les plus éloigné de l’axe médian.




Ref : 72065

Version Mercedes mais avec gazogène Imbert. Comme pour les autres modèles, les roues avant sont celle d’un Allrad, et comme les autres, c’est un 4x2 qui est proposé dans la boite. L’intérêt principal du kit est le fameux gazogène, et la caisse découpée pour installer ce gazogène… Encore une fois, la boite à rabiot va être contente…




Ref : 72081

Version ambulance à cabine bois et caisse bois. Même restriction que tous les autres modèles pour les erreurs, cette version est pourvue d’une grappe en plus de caisse en bois contreplaquée sanitaire… En revanche, l’épaisseur du plastique n’est pas du tout dans les bonnes proportions (même si elle le sont rarement), car nous avons là une caisse épaisse en contreplaqué de 8cm à l’échelle 1… On est donc à plusieurs tonnes de bois pour le seul châssis… Peut-être un chouïa excessif, on va dire…




Ref : 72068

Version AA avec 2cm Flak 38 et cabine surblindée. Cette version a le gros avantage de ridelle en PE de type grillagée. Un plus pour le kit. Même remarque que pour les autres, c’est un 4x2 et non un 4x4… Et c’est une cabine surblindée en résine qui nous est proposée. Gageons qu’aucun autre fabricant ne se lancera dans cette version… Donc à avoir pour le coup. Même constat pour les roues, si les modèles originaux sont bien des Allrad, il manque le pont moteur avant… Il faudra juste bien prendre en compte de réaliser un 4x4 avec cette version, qui n’a pas existé en 4x2.

05 Heller

Échelle : Indiquée 1/72e, mais bien 1/76e.

Injecté.

Eh oui, au 76e, puisque ce n’est ni plus ni moins qu’un reboitage du modèle Airfix. Au passage, pour la sérigraphie, Heller nous gratifie d’un magnifique dessin, mettant en scène un 4x2, alors que pour le coup, c’est bien un Allrad… Le kit est propre (plus propre que le Airfix qui commence à être perclus de Flash et de déformation du moule. Donc si vous souhaitez partir de ce modèle pour vos réalisations, arrangez-vous pour dégoter une ancienne boite de Heller, ou à défaut une vieille boite de Airfix)…

ref 79994






Mais attention, il semblerait (et j'ai bien dit semblerait...) que certaines boites Heller plus récentes contiennent du ESCI...

06 Fujimi

Echelle : 72e

Injecté

Ayant fait une précédente incursion dans le 76e, avec quelques modèles bien réalisé et injecté correctement, j’avais craint une version 76e du blitz… Il n’en est rien. C’est bien un 72e !!! Le boitage se décline en quatre références

Ref : 722238

Première version, un 4x2 d’unité sanitaire… Rien de bien nouveau, c’est le Standard avec des décales pour un camion d’accompagnement. Si la sérigraphie présente un blitz à caisse haute second type, avec bien les sept lattages de bois de haut de la caisse, il n’y en a que cinq de moulé sur la pièce (Autant que la caisse base du troisième type… ???, là, on est en droit de se poser des questions…) Il y a également un interstice entre chaque lattage… De même, un des rehausseurs de châssis sous la caisse est moulé directement sur la ridelle avant de celle-ci… Les pneus, même si de sculpture standard, sont correctement moulé. Un peu de travaille permettra de faire des rainures dans la sculpture pour faire des pneus conforment au tout-chemin (ou bien les laissez tels quels, à vous de voir).




Ref : 722276

Même grappe que précédemment, le kit se voit complété d’un camouflage « vermicelle » en décales… Sportif pour la pose, on va dire, pour ceux et ceuses qui ne le sentiraient pas de prime abord…




Ref : 722313

La version ambulance, avec un pavillon sur le toit de la caisse plus large que celui de ESCI, vu sur de nombreux modèles. Cette version, comme pour la ESCI, permet de réaliser un blitz avec caisse en contreplaqué « Einheitsaufbau »



Ref : 722330

La version peroxyde/eau pour V2.



Ref : 722337

La version AA avec son Flak posé dans la caisse, mais sans arrimage ni pièce adjointe au montage du canon pour une fixation correct en temps de guerre. Là, pour le coup, on reste sur notre faim



et un dernier reboitage, avec deux modèles

07 ESCI/Aurora/Polistil/ERTL/Italeri/Carson

Echelle : 72e

Injecté

On ne présente plus ce kit, je pense que tout le monde le connait… Avec ses défauts, il a égaillé nos soirées hivernales sous nos chaumières (dans le même temps, c’était le seul au 72e durant des lustres !). On va donc dire qu’il accuse son âge, mais pas que… C’est un vrai 4x2, sans fioriture, et assez exact pour le coup, hormis cette fameuse calandre où il manque deux barreaux. Il a la caisse du second type (type haut, mais il n’y a que six lattage de bois en hauteur, au lieu des sept visible sur les photographie d’époque), et des barils de carburant en sus. Même s’ils ne font pas très historiques, ces trois barils se sont retrouvés sur presque tous les dioramas existant en comportant. Faut dire, c’était dans la boite, « on va pas gâcher », comme dirait Guy…  

Edit Bosco 76:"Un truc à rappeler aussi : les deux côtés de la calandre sont parallèles, et jamais ne rétrécissent en "descendant"....C'est aussi un des "problèmes" avec les calandres des Esci....   "
En fait oui et non, la calandre est moins large en bas, mais de quelques centimètres (2 ou 3, voir 4cm, donc environ au max 2 centimètres de chaque côté, mais guère plus, et encore, ce n'est pas évident sur tous les modèles, peut-être une méthode de fabrication différente: avant ou après guerre...). elle se rétrécie bien, mais à notre échelle, c'est invisible, complètement invisible, donc   ... ESCI a voulu rendre l'effet, mais beaucoup trop, ce qui fait que oui, les deux barreaux les plus éloignés disparaissent dans les cotés de la calandre... et donc sont complètement faux en plus de ne pas posséder le bon nombre de barreaux... Les barreaux, eux, sont parallèles.

Ref : 8342

Le blitz Cargo, caisse haute second type.





Ref : 8355

La version ambulance, avec Einheitsaufbau.




Ref Blitz AA

La version avec un Flakvierling, autrement trop gros ainsi que trop puissant, le camion aurait versé au premier tir sur le côté. Cette configuration est vue sur un Maultier



La reprise des moules ESCI par Italeri n’a rien apporté au kit, hormis un rhodoïd pour le pare-brise et les fenêtres et de nouvelles décales. La sérigraphie est pour le coup juste, on a bien un 4x2 sur le dessin. Le reboitage Alzo-Zéro pour les wargammer  dans la même marque ne rajoute rien non plus, et n’en retire rien non plus… C’est toujours le même. Si la cabine est juste, les marches pied quant à eux seront à reprendre un tantinet
Si les premières sérigraphies montrent bien un 4x2, les dernières, sous l’égide ERTL,  on montre des 4x4, ce qui est bien évidemment faux…






Elles seront reprise d’ailleurs par Italeri, qui non content de ne pas prendre les bonnes, va aussi faire des erreurs sur le dos des boites. Par exemple, si les vues trois axes du camion en version ambulance sont sympas, la vue de dessus nous montre un blitz à cabine Allrad, avec son nez plus long… Le copier-coller des fichiers trouvés sur internet montre qu’il faut souvent y regarder à deux fois avant d’éditer un plan…

08 TP Model

Echelle : 72e

Résine

TP model vient de Teplice, une petite ville de république tchèque non loin de la frontière allemande. Artisan, il a exécuté de nombreux modèles bien avant les kits en injecté actuels, c’est dire s’il y a eu un long moment avant que ces modèles ne sortent de l’artisanat (Steyr, Man, Opel, Chevrolet, etc.)… Dommage qu’elle ait disparu subitement.

Ref : 7264

Opel Blitz A avec remorque
Pour le coup, nous avons bien à faire à un véritable All rad. Extrapolé du kit ESCI, TP a opéré les bonnes rectifications pour faire de kit. La cabine est juste. Il est présenté avec une caisse du premier type, conforme à l’originale. Il est également équipé d’une remorque formée par un train arrière de blitz, mais je n’ai pas eu le loisir de voir ce type de remorque. La résine est en revanche assez grossière, présente des bulles, parfois assez conséquente, mais pas insurmontable pour qui veut bien s’y attaquer… Un modèle particulièrement intéressant !




Ref : 7282

La version campagne d’Afrique du nord, sans cabine, toujours en version 4x4. 2quipée d’un Flak 30 de 2cm et d’une remorque munition Sd Ah 51 (autre intérêt de ce kit)



Ref : 72110

La version cabine blindée, toujours 4x4, avec un Flak 38 de 2cm



Ref : 7242

La version avitailleur d’avion, Opel Betribsstoff-Kesselkraftwagen Kfz 385. Cabine bâchée



Ref : 7244

Idem version, mais avec une cabine tôlée (je ne sais pas si celle-ci ait bien existé…)



Ref : 7259

La version peroxyde/eau, le Kesskraftwagen T-stoffwagen, sur châssis standard. Avec en fond de la sérigraphie un Messerschmitt Me 163 Comet (je ne suis pas sûr de cet emploi non plus…)



Ref : 7258

La même version, mais en Allrad 4x4 (idem, pas sûr de l’existence de cette version)



Ref : 7277

Version Allrad, avec caisse en bois, type atelier, et surcoffrage de toit.



Ref : 7278

Version du Mercedes L701, avec générateur de gaz Imbert. Modèle toute fin de série, voire après-guerre.



Ref : 7245

La version du L701 simple, production sous licence d’usine de Mercedes. (là, le nom de Mercedes-Benz est accolé...)

09 Planet Models

Echelle : 72e

Résine

Tiré encore une fois de l’opel Blitz ESCI, ces deux kit sont bien au 72e… Nos amis tchèques ont créé de toute pièce les deux fardeaux citernes militaires de l'époque. très bien moulé et exempt de bulle, les deux kits sont très bon pour agrémenter, soit une piste d'aviation Luftwaffe, soit un pas de tir V2. Toujours le même soucis avec la calandre, à changer pour le coup...

Ref : MV018

La version Peroxyde/eau pour le V2




Ref : MV017

La version Kfz 385 de ravitaillement de la Luftwaffe

10 FM Detail Set

Echelle : 72e et 76e... (on va dire, entre les deux)

Résine

Ref : 7201

Version citerne qui tient plutôt du type civile avec cabine tôlé, un peu semblable au modèle de Matador Model, et visiblement tiré lui aussi du modèle ESCI.



Ref : Inconnu (peut-être 7202)

Version Kfz 385. Celle ci semble extrapolée du Airfix, et un peu plus petite que les autres modèles du marché. Donc au 1/76e.

11 Alby

Echelle : 1/72e mais 1/76e pour certains

Résine

On ne présente pas non plus Alby, tant il est reconnu sur le crédo de l'artisanat de notre petite échelle Et tant sont connues ses Blibox transparentes!!!   Durant des années également, ils ont égaillé nos heures de maquettisme sur le coin de la table. Moulé dans une résine jaune, exempte de bulle, les modèles sont proche de la perfection, hormis les défauts des modèles d'origine qu'ils reprennent. (Calandre du ESCI, le petit trou du lot de bort sur la cabine du Airfix du côté gauche)



Ref : 781

Version 4x4 avec caisse atelier. Extrapolé du Airfix, c’est encore du 1/76e.




Ref : 811

Opel blitz 4x4 avec 2cm Flak 38 AA. Idem pour celui-ci, toujours extrapolé du Airfix.



Ref : 908

Autobus Opel « Wehrmacht Omnibus ». Pour le coup, celui-ci trouve ses origines dans le modèle ESCI (la version cargo, bien sûr), qui fait qu’il se trouve bien au 72e. Egalement, le modèle se voit attribuer le chauffeur, et des passagers,  ce qui fait de ce modèle un kit bien plus complet que ses homologues de la même échelle dépourvus de personnages, et lui laisse encore de beaux jours devant lui. Seul problème, s’il n’est pas forcément une rareté, s’en procurer n’est pas non plus des plus faciles… Seul bémol, puisque tiré du ESCI, il en a la calandre erronée.



Également, deux références de Opel 1ton en aparté :
Ref : 882 Fourgon opel 1000kg cargo ou sanitaire
Ref 883 Fourgon Opel 1000kg propaganda

12 Academy

Echelle : 72e

Injecté

Academy nous gratifie de trois Opel Blitz en deux boites, avec cabine métal et cabine bois, et une version peroxyde/eau de V2... Les kits font suite à toute une série de production de véhicules au 72e (Halftrack, Pacific, Doge ambulance...) mais ne se trouve pas tout à fait dans la même gageur de qualité... en effet, pour obtenir des camions à peu près juste, il vous faudra le set de détaillage de chez Tank Models pour avoir des blitz qui ressemblent à des blitz de près...

Ref : 13401

Encore une fois la version Peroxyde/Eau pour V2, cependant, la sérigraphie le pose devant un Messerschmitt Bf-110, qui n’est pas du tout son emploi réel. Le seul intérêt de la boite est en fait la présence d’un chariot d’installation de bombe de la Luftwaffe, ainsi qu’une Schwimmwagen.




Ref : 13404

La version cargo, avec dans la même boite, les deux types de cabine, tôlée et en bois. Ce qui aurait plus être un avantage, si Academy n’avait pas raté presque tout le reste… La référence comme la précédente, tiennent plus du 1/70-71e que du 1/72e en réalité. Il y a six hauteur de lattage au lieu des sept pour une caisse haute particulièrement fausse, le plancher de caisse est, comique, sinon tenant de la science-fiction, la calandre ressemble aux barreaux d’une prison… Il y a un avantage… Comme Roden, il dispose du moteur. Academy nous avait pourtant habitués à des kits assez approfondi. Là, pour le coup, c’est carrément raté…




Mais, car il y a un mais... Un set de correction de chez est disponible, permettant de rectifier le tir de de pouvoir concevoir un bon kit en réalisation... Seule la caisse n'est pas reprise, qui reste sont seul défaut au final!!!

13 Hunor Production

Echelle : 72e

Résine

Ref : 72045

Une version du type civile vendu à l’armée Hongroise, et qui l’a équipé pendant quelques temps. Le souci chez Hunor est la désagréable habitude de voir des tirages résine incomplets, où il manque parfois la fin du moulage sur une partie des pièces, ce qui peut rendre vite le boulot fastidieux. Encore, si le manque se trouve sur des parties simples, comme la caisse, cela devient très scabreux quand il s’agit de train de chenille ou de pièces beaucoup plus compliqué à reproduire…

14 Revell

Échelle : 72e

Injecté

Ni plus ni moins que le modèle ESCI reboité, la seule chose qui change, c’est le nom de la marque et la référence…

Ref : H2306

La version cargo



Ref : H2308

La version ambulance, elle aussi comme pour Italeri et consort, la sérigraphie est celle d’un Allrad…

15 Hasegawa

Échelle : 72e

Injecté

Idem que le modèle Revell, c’est encore un reboitage, vendu principalement sur le marché Asiatique. Les mêmes remarques sont à faire. Le MB correspond à Minibox, la gamme de véhicule de Hasegawa.

Ref : MB-122

La version cargo, avec la même sérigraphie que pour les autres.



Ref : MB-115

La version ambulance, et la sérigraphie ne reprend pas cette fois ci le 4x4, mais bien le 4x2…

16 Matador Model ou parfois "Airfield Accessories" seul sur la boite

Echelle : 72e

Résine

Tiré du Modèle ESCI lui aussi, Matador model nous le décline en quatre versions. Ces modèles sont en revanche très difficiles à trouver de nos jours. (Certaines des images suivantes viennent du site de Matador Model, je n'ai jamais pu me procurer ces boites, celles ci partant à des tarifs horribles à la revente...)

Ref : AA72-25

Une version citerne d’aérodrome type civile (la citerne ayant été empruntée aux modèles américains des années 30, que l’on retrouve sur des châssis type Chevrolet et consort), ce qui en fait un des modèles les plus intéressant




Ref : AA72-18

Une version citerne articulé, elle aussi d’aérodrome ou aéroport. Idem pour un dio civil ou pré-guerre, ce modèle aussi sera assez intéressant.




Ref : AA72-13

Une version Peroxyde/eau pour V-2. Comme pour les autres modèles des différentes marques, à placer sur un pas de tir V2.




Ref : AA72-20

Une version « Pompier », la plus originale, et très certainement la plus recherché, car personne d’autre ne l’a produite. Elle est assez rigoureusement exacte. La Luftwaffe ayant eu, comme les brigades civiles de pompier, ce modèle, cette originalité fait tout son intérêt.



Ref : AA72-01

Une version Kfz 385, sortie aussi sous la marque Airfield Accessories.

17 Les diverses productions

Plastic Soldier

Ref : 20020

Échelle : 1/72e mais plutôt 1/70e.

Injecté fast build.

Pour celui-ci, dédié au wargame, la première constatation est qu’il est aussi gros, voire plus gros que le modèle Academy. Il se situe plus entre le 70e et le 71e. De fait, toutes les tailles sont légèrement plus importantes. 1mm de plus pour les roues, 2mm pour la caisse. Certaines pièces sont assez grossières (train de roulement et châssis notamment).
Avantage, 2 modèles et deux versions sont possible : 1 blitz, 1 Mercedes 3000 avec variante cargo 4x2 (associé à une caisse du troisième type) ou en Maultier. Deux conducteurs présent, ce qui est un plus. Malheureusement, pour moi, si possibilité de faire trois véhicules, je n’avais qu’un châssis ayant une boite certainement incomplète… Mais il y aura moult pièce pour la boite à rabiot, c’est sûr.
La sérigraphie est quelque peu surprenante, puisqu’on y voit un Ford 3000 et un Mercedes 3000. Allez savoir pourquoi… Y’en aura au moins un de bon sur les deux…




4D Models

Ref : Inconnu

Échelle : 1/72e.

Injecté fast build.

Pas d’info sur ce modèle, car je ne l’ai pas eu entre mes mains. Cela reste au vues des images du kit pour wargame, mais visiblement de très bonne facture. Deux modèles sont présentés, en deux coloris différents, l’une sable, l’autre verte (pourquoi, on va dire que c’est peut-être pour la peinture !!!???!!!…) Les images sont également tirées de leur site...







4D model sort depuis quelques temps pas mal de kit en Fast-built au 72e, sur de nombreux thème et époque. Tout est à destination du wargame... Si certains modèles restent assez fidèles (Blitz, hummer), plusieurs d'entre eux relève d'une conception très bizarre de la réalité (notamment les trains de chenille pour les blindés: 1 modèle de train décliné pour divers origines de concepteur différent, donc le même train pour le M88 que le panzer III ou le Abbot-90)


Hobby Den

Échelle : 1/72e.

Résine.

Ref : HD38

Un Opel Blitz Bus W39, tout moulé d’un bloc. C’est pour du wargame, un peu à la manière de Cromwell Model.



Steel-72

Ref : 72G01

Échelle : 1/72e.

Résine et White Métal

Opel Blitz Cargo Kfz 305 caisse second modèle, d’une facture pas trop mal, à bien y regarder. Steel 72 fait plutôt dans le tout white métal depuis pas mal d’années, mais là, il bascule avec 2 références en résine, l’Opel et la kubellwagen…



Frontline

Échelle : 1/72e

Résine

Ref : FWG35

Tout moulé d’un bloc, à partir lui aussi du modèle ESCi, c’est aussi pour du Wargame. Il propose deux caisses du 3e type, une ouverte, ridelle basculée, une en position cargo



Historica

Echelle: 1/72e

Résine

Ref: HGM001

Un opel Blitz bus moulé d'un bloc, mais au 72e...




Attention, les modèles suivants sont au 1/76e.

Cromwell Models

Échelle : 1/76e.

Résine.

Ref : Inconnu

Le Panzerwerfer 42 en version Wargame. Pas trop mal réalisé, bien que moulé d’un bloc, avec les chenilles à part. Conditionné à l’époque en sachet.


Milicast

Échelle : 1/76e.

Résine

Les modèles sont visiblement tous des Standard (sauf indiqué). Le seul soucis, avec Milicast, est que parfois, la référence indiquée ne correspond pas à ce que tu t'attends, ou bien un modèle modèle revêt deux références distinctes... Un peu de quoi s'y perdre... Donc ne vous fiez pas au numéro, mais bien à l'indication du descriptif porté sur la boite...



Ref : BG019

Le Kfz 305 de base




Ref : BG146

Opel Blitz Caisse sanitaire



Ref : BG 149

Opel Blitz Maultier Caisse atelier

Ref : BG138

Kfz 305 AA avec 37mm Flak




Ref : BG145

Opel blitz Cabine Blindée AA (mais semble être un 4x2)



Ref : BG 137

Kfz 305 avec 20mm Flak


Ref : BG148

Maultier caisse atelier, Mais pas de toit pour l'apport de lumière, je dirais plutôt bureau administratif



Ref : BG144 ou BG 143

Allrad avec cabine blindée







Ref : BG141

Maultier AA 20mm

Ref : BG136

Kfz 305 AA 20mm




Ref : BG142

Maultier 37mm




Ref : BG129

Opel Blitz 3ton cargo et bâche

Ref : BG132

Maultier cargo

Ref : BG128

Opel Blitz 3ton cargo sans bâche cette fois ci

Ref : BG131

Opel blitz cabine bois bâché

Ref : BG163

Maultier à cabine blindée (jamais vu…)

Ref : G082

Panzerwerfer 42 sur Maultier

Ref : BG140

Maultier avec 20mm

Ref : BG130

Opel blitz cabine bois mais sans Bâche

Ref : BG135

Maultier cabine bois avec bâche

Ref : BG134

Maultier cabine bois mais sans bâche

Ref : BG069

Kfz 385 citerne




Ref : BG165

Maultier cabine blindé caisse cargo

Ref : BG133

Maultier Bâché

Ref : BG164

Maultier cabine blindé et flak 20mm

Landmark Model

Vous pourrez trouver tous les renseignement sur ces modèles directement, chez Landmark: www.landmarkmodels.co.uk

Échelle: 1/76e

Résine

Ref: inconnue
Opel Mobile Surgery Bus, un bus médical aménagé en poste sanitaire mobile




Ref: inconnue
Opel bus mobile Bakery, une version aménagé en boulangerie mobile




Ref: inconnue
Opel bus Mobile Church, le même que le sanitaire mobile, mais cette fois ci , en église mobile!!!!





SHQ

Échelle : 1/76e

White Metal

Ref : GV52

Opel blitz Bus en trois partie, qui s'empile les unes sur les autres



Ref : GV 55

Un blitz Kfz 305, avec cabine tôlée ou cabine bois





Ref : GV 56

Blitz avec caisse en contreplaqué, type bureau administratif.



Ref : GV 59

La même chose, mais sur un Châssis Maultier



Britannia Miniature

Echelle: 1/76e

Resin et White métal

Ref: RVM69

Un autre bus au 76e, pas trop mal, mais difficile à trouver



Ref: RVM009

Ainsi qu'un maultier (pas sûr de ref), plus brut de décoffrage, moulé avec une résine présentant des bulles



VVV model

Alors encore une fois, VVV model se distingue par des modèles pour expert du montage et de la divination sur l'emplacement des pièces... Pour l'intégralité de ses modèles, résine cassante, manque de matière, surmoulage "curieux" (c'est le terme le plus approprié pour être condescendant) et pièce en photodécoupe, on va dire pour le coup pas trop mal...

Pour le reste, rien ne change.

Deux Opel blitz, l'un en version standard, l'autre en version Maultier, dont un récent montage nous a fait découvrir les affres de la divination (où dois-je mettre cette pièce, et puis comment qu'on la monte...)  Et ça finit par se désintégrer...
Bon, on a un assemblage périlleux du train maultier, et une incompatibilité de la cabine et du châssis, sans compter la non mise à niveau entre le train avant et le train arrière (genre Hot-Road américain, mais sans les pneu surdimensionnés... )



Attention, les suivants sont des Blitz 1,5t type 2,5-32

Retromodel

Ref : n°4

Échelle : 1/72e.

Résine.

Opel blitz 1,5t Kraftzugsprite (KzS 8) 1939. Un petit modèle tout mimi, mais bien difficile à trouver aujourd’hui. C’est une version pompier, transport de chargement. Plus court et moins haut que le Blitz 3ton, il est un petit atout sur un dio. Et ira très bien en complément des véhicules incendie allemands qui existent déjà (Wespe Model, Fankit model, etc…)




Attack

Échelle : 1/72e.

Injecté et PE.

Ref : 72919

Opel Blitz Type 2,5-32 Wehrmacht



Ref : 72921

Le même que précédemment, mais en version déco Afrika Corps. Pour le coup, le plastique injecté fait un peu short run (mais en beaucoup mieux tout de même), mais les pièces en résine sont les bienvenues, notamment au niveau des roues, car celles en injecté ne sont pas des plus réussies. Le chargement fourni lui est génial, et va joliment agrémenter la caisse vide...

[



Silesian Model

Echelle 1/72e

Resine

Ref: SM7209

Petit blitz de 1,5 ton en version bus elle aussi, tout mimi...

18 Les accessoires

Schatton Modellbau

German Opel Blitz Double Axle conversion Ref :72172

MIG Productions  

Opel Blitz Upgrade Set et Driver Ref : MP72-087

Modell Trans Modellbau  

Load for Opel Blitz : Fuel drums et jerrycan Ref : MTD 7211
Load for Opel Blitz Ammobox Ref : MTD 7212
Wheels for Opel Blitz & Blitz Bus - road pattern pour le modèle Roden Ref : MT 72382
Opel Blitz Kofferaufbau (caisse en bois) pour ESCI/Italeri  Ref : MT 72052
Roues terrain et Calandre Pour SdKfz 4/1 (Panzerwerfer) Ref : MT 72381
Train Maultier pour Esci/Italeri Ref : MT 72051
Pneu route pour Opel Blitz (5-hole rim) Ref : MT 72039

Black Dog

Canvas (bâche) ref T72019
Opel Blitz Omnibus Accessories Set 1 Ref T72102
Opel Blitz Stabwagen Accessories Ref T72105
Opel Blitz Accessories Pour Roden (chargement et porte Einheist) Ref T72068

NH Detail (photodécoupe PE)

Opel Blitz Tankwagen Detail Set for Roden Ref : 72-041
Opel Blitz L701 Detail Set for Roden Ref : 72-035
Opel Blitz Kfz 305 detail set pour Roden Ref 72-020
Opel Blitzbus Aero detail set pour Roden Ref 72-033
Opel Maultier Detail Set pour roden Ref 72-019
Opel Blitz Omnibus Detail set Ref 72-030
Opel Blitz Armoured Cab Ref 72-018

Alby

Train chenillé Maultier pour Opel blitz ou Ford V3000 Ref 782
Cabine et roue Opel blitz Einheist conversion set Ref 865
Chauffeurs (2) PL Wehrmacht Heer Ref A116
Roue Opel Blitz Huit trous Ref A128

CMK

Roue Opel Blitz 4x2 (copie des roues ESCI) Ref B72017

Eduard

Blitz Fuel truck Academy Minicraft (PE) Ref : 22108
Masque pour peinture sur Italeri kit Ref : EDMCX 327

Value Gear

Universal Tents tarps et Crates (chargement de sac et autres) Ref : 72001, 72002, 72003, 72004
Wooden Crates Set (caisses diverses) Ref : 720C1
German Fuel Drums Ref : 720DG
German Jerry Can Set Ref: VO3D1
German Truck Blobs n°1 Ref : 72GT1
German Truck Blobs N°2 Ref : 72GT2
German Truck Blobs N°3 Ref: 72GT3
German Truck Blobs N°4 Ref : 72GT4

MK-72/Tankmodel

Conversion set for Academy Calandre, Roues, Garde-boue ref : 72006

Landmark Model

Caisse atelier pour Kfz 305 All rad Airfix 1/76e ref inconnue





Milicast 1/76e
J
Jerican (1 hauteur) chargement Blitz ref ACC92
Jerican (2 hauteurs) chargement Blitz ref ACC92/2
Jerican (3 hauteurs) chargement Blitz ref ACC92/3
Caisse Einheistaufbau bureau/couchette ref ACC18



Hobby Den

Caisse ambulance pour châssis 3t ref HD97

Bien évidemment, ce n'est qu'une liste non exhaustive, que j’essaierai de compléter au fur et à mesure de mes découvertes...

Maintenant, lâchez vous, critiquez comme il se doit, afin de faire évoluer cet article dans le bon sens!!!    Surtout si j'y ai mis des coquilles!!!

Si vous avez des questions, n'hésitez pas non plus, j'essaierai d'y répondre dans la mesure de mes petits moyens

Je me permet une remarque.
Article hyper intéressant qui
a du te demander beaucoup
de travail.

Mais à lire... les lignes de textes sont
trop longues et du coup le lecteur s'y perd un peu.
Pour aider la lecture créer des coupes
en  allant à ligne.
C'est ce que je m’efforce de faire en permanence.

Pour perler OPEL.
Je dois avoir un modèle de chez ...
un truc wargame en résine au 1/76...
Attends je vais le sortir d'un tiroir, je fais une image
avec mon téléphone, (y servent à çà maintenant).
Et je la joins.

Super
A la fois, l'historique sur le vrai !...
… et la revue des kits et ton analyse : avantages, intérêt & manques !

C'est vraiment très riche et très instructif.

M E R C I à toi pour l'idée   et l'exécution !!!    

P.S. : J'avoue je n'ai pas encore tout lu….mais ça devrait pas tarder

Bon, je vois aussi que j'ai fait quelques oublis (texte et photos) qu'il faudra que je comble...