Protéger vos anciens

Bonsoir,
Il y a quelques temps que je ne suis pas présent,
Maman hospitaliser depuis le 24 juin , (92 ans ) diagnostique abcès sur les intestins,
Inoperables vu son âge avancé,
Au bout de quelques jours, proposition d'une maison de repos , avec kiné, pour remarche sans quelle soit guéri de son abcès, et encore sous antibiotiques, au bout de 15jours à trois semaines, retour aux urgences, maman pas bien du tout , quelques jours plus tard , à base d'antibiotiques remises en état pour eux , retour maison de repos , et au bout de de trois semaines, maison de repos vous demande de placer votre maman en maison de retraite,
Elle est mourante, après des harcèlements du docteur et des assistances sociales,
Bref , vous êtes très âgées, on refuse de vous opérés, trop dangereux, on vous garde quelques jours 5 à 6 jours en moyenne à l'hôpital, maison de repos 3 à 6 semaines maximum, et l'on vous donne le choix, retour à la maison, ou maison de retraite, même pour une personne en fin de vie .

Donc en bref , vous êtes âgées, attention, quand l'on propose une maison de repos, si pas de guérison, vous payer pour retour à la maison, (hospitalisation a domicile ) ou maison de retraite
Ps . Les assistances sociales sont juste la pour que vous trouvez, le meilleurs entre la maison ou la maison de retraite.
Désolé pour la longueur post , mais attention à vous et vos anciens, on parle de minimum de 3000euros par mois , qui ne seront pas pris Par la sécu, comme on devrait prendre soin des personnes ayant travaillé toutes leurs vie a
À suivre

Et je précise en 1 an , c'est mon troisième cas dans la famille , on ne vous garde plus dans les hôpitaux, même en fin de vie , avec un cancer généralisé, comme ma belle mère l'année dernière, une honte

C'est un peu hors sujet maquette, mais nos ages avançant
nous seront tous succeptibles d'être touchés.
Car malheureusement c'est une réalité.

Les hopitaux sont responsables de leur budget
et doivent même être "rentables".
Ce sont les administrateurs qui gérent pas les
professions médicales.
L'état limite ses dépenses et la gestions comptable
n'as jamais été synonyme de "compassion".

L'euthanasie est inetrdite en France même lorsqu'elle est demandée
par le patient lui même.
Mais lorsque cela permettra des économies... fini les atermoiments sur le sujet.

Bon courage a ceux qui sont désormais concernés.

Salut JC... Que dire si ce n'est que je comprends vu que tu parles de ta maman.

Évidemment, une maman, c'est beaucoup en général pour les gens. C'est même tout pour certains. Et voir ainsi les aléas de la vie pris en compte à minima est toujours révoltant...
Oui, ils ont travaillé toute leur vie (mon père à plus de 70 ans et travaille toujours, je sais qu'un de ces quatre, je le retrouverais mort dans son entreprise... On va dire je me suis fais une raison... )
Il y a quelques temps, ma grand-mère, victime d'helzeimer important, a été placé en maison de retraite... Pour finir par mourir seule. Il ne l'ont trouvé que le soir, elle n'était pas descendu le matin au petit déjeuné... . Mais bon, on va dire que contrairement à ta maman, elle n'a peut-être, elle pas souffert. encore que cette notion n'est peut-être pas des plus vrai, ne sachant pas se qui se passait pour elle...
J'espère juste mourir dans mon propre lit, comme mon grand-père... Et comme disait un personnage, bien connu, "mieux vaut mourir en bonne santé, surtout à notre époque...".
On pense à toi... Courage...

J'annonce, je vous ai écrit un pavé, en espérant que cela vous éclaire et bon courage pour tout lire  

JC Pionnier a écrit:

Et je précise en 1 an , c'est mon troisième cas dans la famille , on ne vous garde plus dans les hôpitaux,  même en fin de vie , avec un cancer généralisé,  comme ma belle mère l'année dernière,  une honte

Bien triste d'apprendre cela, après, si un lit en SSR a été proposé, cela est plutôt logique.
Si on l'a renvoyé en disant, revenez quand ce sera la fin, on vous fera une sédation profonde, là oui c'est une honte ...


Je vous joins un documents faisant état de nos capacité de prise en charge de personne en fin de vie par Région et types de lits.

https://www.parlons-fin-de-vie.fr/wp-content/uploads/2023/03/atlas-2023.pdf


Au total, on a un peu plus de 7500 lits de spécialités Soins Palliatifs dont un peu moins de 2000 sont dans des hôpitaux et les autres dans des SSR.
Leurs missions sont la prise en charge de la fin de vie mais pas que.

Une personne qui est dans une prise en charge palliative, n'est pas forcément une personne en fin de vie.
Palliatif veut dire que la personne a une maladie incurable et qu'on lui apporte des oins pour améliorer ses conditions de vie.
Ils accueillent donc des personnes atteintes de cancer, de maladies auto-immunes, ect ... a qui on met en place des traitements antalgiques.
La mise en place de certains traitement comme le THC thérapeutique, la méthadone dans le cas de forte douleur (cette molécule se fixe sur les même neurotransmetteur que les morphiniques, c'est pour ça que ce médicaments est également utilisé pour le sevrage de toxicomane), les perfusions de kétamine, ect ...

Sachant qu'en France, en moyenne, il y a 650 000 décès/an donc la moitié à l’hôpital.
Et en y ajoutant toutes ses missions, les Soins Palliatifs ne peuvent pas accueillir toutes les personnes en fin de vie.
Les fin de vie se font donc principalement en services hospitaliers qui eux même doivent accueillir et soigner les patients dépendant de leur spécialité.



Pour exemple, je vais vous donner quelques chiffres sur l'Ain qui est le département ou je travaille.


Donc nous avons 20 lits de Soins Palliatifs répartit sur le CH de Bourg en Bresse et le CH de Trevoux (10 chacun) et nous avons 24 lits de "LISP" qui sont des Lit Identifiés Soins Palliatifs et qui se trouve au sein de service de SSR.

Il faut bien faire la différence entre les LUSP qui sont des lits en Centre hospitalier et les LISP qui sont en SSR.

Mon département compte donc 20 + 24 lits pour les soins palliatifs et 1 équipe mobile qui conseille les autres services pour les prises en charge de fin de vie.
Pour un département de 650 000 habitants.
Mais nous sommes loin d'être les pires, car certains département non pas d'Unités de Soins Palliatifs et les quelques lits de spécialité palliatives se trouvent en SSR.
C'est par exemple le cas du Jura qui est limitrophe avec l'AIN et qui en plus n'a pas de service d'Oncologie et Hématologie. (Dans le même cas, il y a également la Haut Saône dans la même Région ...).
Ce qui accentue d'autant plus la pression sur les départements alentours...

rafandusaaffan a écrit:

L'euthanasie est inetrdite en France même lorsqu'elle est demandée
par le patient lui même.
Mais lorsque cela permettra des économies... fini les atermoiments sur le sujet.

Bon courage a ceux qui sont désormais concernés.

Je vais continuer sur le cas de l'euthanasie.
Je suis personnellement Pour, si c'est le choix de la personne, alors pourquoi lui refuser ?


Cependant, comme expliquer au dessus, nous avons un déficits capacité immense sur l'offre de oins de manière générale, notamment les généraliste.
Mais également en Soin Palliatifs. Nous n'avons à l'heure actuel, nous manquons de capacités pour permettre une prise en charge uniformisée au moins correcte (Certains auront de la chance et auront une bonne prise en charge en USP et d'autre malheureusement, mourront en service de chirurgie ou les chirurgiens n'ont quasi pas eut de cours sur les Soins Palliatifs).
Ce qui me fait peur, c'est que les états riches (dont la France mais pas que), pratiquent déjà la politique de déshabiller Pierre pour donner à Paul (Aller chercher du personnel à l'étranger). Donc si il applique cette même politique afin d'ouvrir des structures d'euthanasie, nous allons encore plus dégrader la prise en charge de la fin de vie.
Et ce serait encore pire si cela était confié à des structures privée qui attiré par le profit, serait surement beaucoup plus complaisance avec les évaluations psychologies et dériverait probablement vers de l'euthanasie de complaisance pour éviter de payer l'EHPAD de mamie voir même pour toucher l'héritage ...

rafandusaaffan a écrit:

Les hopitaux sont responsables de leur budget
et doivent même être "rentables".
Ce sont les administrateurs qui gérent pas les
professions médicales.

Effectivement, depuis 2008 La tarification à l'activité (T2A) est en vigueur.
Donc chaque médecin doit coter ses soins afin que l’hôpital puisse être payé par la sécu, ce qui entraine de la paperasse pour nos médecins qui ont clairement autres choses à faire ...

En services de médecine (Pneumo, cardio, népho, ect ...), les médecins ont encore techniquement la possibilité de garder un peu leurs patients mais la réalité et que par manque de capacité, les médecins doivent jongler entre nouveaux patients à accueillir, qui attends sur un brancard aux urgences et juger quels patients sont aptes à sortir.

En chirurgie c'est plus normé (je vais surtout parler de l'ortho ou j'ai bossé 6 ans), soit c'est une petite opération et c'est en ambulatoire, soit c'est du programmé (prothèse de hanche, genou, ect) et c'est 4 à 5 jours hospitalisation puis retour à domicile ou SSR.
Soit c'est de l'urgence et là on est pris en otage par les SSR car suivant l'age, si la personne vie seule, ect ... Ils peuvent refuser car derrière ils ont des contraintes similaire et veulent garder 3 à 6 semaines les patients car c'est en général le temps pris en charge par la sécu + la mutuelle.

Déjà qu'on manque de capacité et maintenant de personnel, nous avons régulièrement des patients qu'aucun établissement ne veut accueillir, ce qui engorge d'autant plus les hôpitaux.

Donc c'est triste à dire mais les patients qui sont très clairement précaire mais qui se débrouillent un minimum, sont renvoyés à domicile, pour pouvoir accueillir ceux qui arrivent aux urgences et ainsi de suite.


Ce qui me fait enrager, c'est que certains patients, font des aller/retour régulier à l’hôpital alors qu'on répète aux familles de placer leurs parents en EHPAD.
Et le pire, c'est bonne partie, préfèrent que leurs proches soient retrouvé toutes les semaines par terre par l'aide ménagère, avec tous les risques que cela implique.
Plutôt que "dépenser" l'héritage en maison de retraite. Et quand bien même, nos assistantes sociales leur marchant le travail en montant le dossier. Ceux ci refusent les places, parce que l'hospitalisation ça ne leur coute rien ...

Étant dans un département plutôt "rurale", il y a encore quelques années, les gens s'occupaient de leur ainés et écoutaient le corps médical sur ce qui était le mieux pour leurs proches.
Maintenant les gens écoutent plutôt leur intérêt plutôt que ceux de leur parents (Voir pour quelques un même, se dit mieux faire que les corps médical ...) et veulent que ce soit les autres qui s’occupent de leurs parents mais ne surtout pas payer.
Et quand on leur explique que cela équivaut à leur demander de travailler sans être payé, ils trouvent cela aberrant alors que c'est la même logique...




Pour conclure, il faut très clairement que l'état recrute et rouvre les lits qui s'évertue à fermer depuis plusieurs années.
L'ouverture du numérus clausus, c'est bien, il y avait trop de jeunes en capacité d'être médecins, qui par dépit allait faire sage femme, kiné, ect ... et qui prenaient la place d'autres qui eux auraient été parfait dans ces métiers.

Concernant le recrutement infirmiers, je vois malheureusement une dégradation de la qualité des étudiants.
Avant il y avait un concours, cela demandait de l'investissement de temps (révision, se rendre disponible pour les concours et oraux), d'argent (chaque concours c'était une centaine d'euros). Donc autant vous dire que les gens étaient la volonté de venir et étaient motivés à réussir leur concours.

Depuis, 3 ans, afin d'harmoniser les études (le diplôme d'infirmier est une licence), il n'y a plus de concours et c'est une demande sur Post BAC avec une lettre de motivation.
Autant vous dire que maintenant, certains viennent parce qu'ils ont vu la lumière et arrêtent avant la fin, à ceux là vous pouvez ajouter quelques personnes de Pole Emploie (heureusement une minorité) qui viennent pendant 2 ans car financé à taux plein, puis qui arrête la 3éme car l'indemnisation tombe à 652€ (C'est annoncé avant de commencer la formation, donc ceux vraiment là pour une reconversion se sont organisé avant et ceux venus pour passer 2 ans tranquille au frais du contribuable, se cassent ...)
En Juillet sont sortis la 1ere promotion issue de ce système, sur 170 en début de formation, seulement 115 sont diplômés ... Quelques un de plus le seront en fin d'année car pour cause médicale, si on a manqué un stage ou un partiel, on peut les repasser à la rentrée.
Il y a 10 ans, pour ma promotion, sur les 170, on était 130 et quelques de diplômés.


Même en ayant augmenté les rémunération, le métier n'attire plus et les jeunes non plus le même engagement... Tous les jeunes veulent faire manager ou du marketing j'ai l'impression...
Pour qu'il y ait des managers, il faut des manars mais bon, pas facile à leur faire comprendre ...

https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications-communique-de-presse/etudes-et-resultats/les-etudiantes-en-formation-dinfirmiere-sont

Les dernier chiffres d'étudiants qui arrêtent lors formation. C'est environs 20% contre seulement 10% pour ma promotion en 2011 ...

https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications-communique-de-presse/etudes-et-resultats/pres-dune-infirmiere-hospitaliere-sur-deux

Les derniers chiffres sur la durée de vie professionnelle des infirmiers, sachant qu'on part de 100% de diplômé infirmier mais qui peuvent exercer un métier administratif ou paramédical autre comme assistante sociale, ect ... Suite à un reclassement=t.

Au bout de 5 ans, on descend rapidement à 85%, puis plus doucement à 78% à 10 ans et 75% à 15 ans.
Ce qui montre un désengagement rapide des jeunes ...

Cette description est assez le ressenti que j'ai.

Il n'empêche un des gros problèmes et cela ressort des post du début
de ces interventions, c'est le manque d'explications (ce qui est fait ici par Eymerick)
n'est malheureusement pas fait de vive voix aux personnes en situation de détresse.
Les enfants de 60 ans dans le cas qui nous occupe.

Les problèmes de gestion comptable semblent tout de même fort présents.
Et pour les mêmes raisons la qualité des soins et des professionels ne s'améliorent pas.
J'habite dans la Manche et cet été il vallait mieux ne pas avoir besoin des urgences à St lô.
Les diplômes infirmiers sont apparaments largement dévalués techiquement à contrario de la difficulté
des examens.
Plus compliqués du point de vue réponses aux interros écrites et "bidons" sur l'aspect réels.
Ont potasse à l'université mais on aiment plus mettre les mains dans le "cambouis".
Les vraies vocations disparaissent.

Mettre ses parents en maison de retraite est un créve coeur mais aussi un effort
financier souvent hors de capacité (soyons conscients de cela).

Tout ne serait donc du qu'a des problèmes de "FRIC", décidement c'est pas chic.

Bonsoir JC... Je suis vraiment navré pour ta Maman, et de tout coeur avec toi.... il y a des moments dans la vie dont se passerait bien... J'aimerai pouvoir faire plus que de t'envoyer tout ce que je peux comme ondes positives....
j'ai vécu une semblable misère il y a 15 ans lorsque ma Maman s'est réveillée un matin de mai avec le teint jaune, cancer du pancréas, la seule parole du médecin à l'hôpital étant "soyez courageux"... et ça a commencé, les opérations dites de confort, les séjours à l'hôpital de plus en plus longs, fatiguant ma mère de plus en plus. "Elle doit rester ici pour être soignée" (pas guérie, le pronostic est sans appel)... Ma mère a dit assez, elle est rentrée à la maison, chez elle... et est partie début septembre (les deniers jours ont été horribles)...
et de vrai, rester à l'hôpital lui aurait peut-être permis de vivre 8 ou 15 jours de plus, 15 jours de souffrance par ailleurs... Bon ç'aurait fait un petit peu plus encore à rembourser par la Sécu... et elle était à l'hôpital, pas en maison de repos ou de soins palliatifs...
Pour mon père, 10 ans plus tard, il s'est laissé mourir, marre de la vie, ne mangeait quasiment plus depuis 6 à 8 mois, et surtout de moins en moins, mon frère ne pouvant pas "s'en occuper" et moi à 300 km.... (et mon père aurait sûrement refusé que mon épouse ne s'occupe de lui chez nous) on a dû le placer en "maison de retraite"... Il y est resté 3 semaines....
Là aussi, on allait le voir et il ne nous reconnaissait même plus...
mais pour les deux, même s'ils en avaient assez de "lutter", je pense que quitter leur maison leur a fait plus de mal que de bien... mais pouvions nous faire autrement ???...
j'ai 64 ans, tout va bien pour l'instant, mais j'appréhende dans 15 ou 20 ans et j'aimerai qu'à ces moments-là je sois entouré par mes enfants, petits enfants et peut-être même arrière petits enfants, et surtout chez moi... Quitte comme disait Hervé à ce que cela ne raccourcice ma vie de quelques jours ou semaines, de toutes façons, il faudra que ça arrive, et surtout, dans la dignité
L'hôpital (comme l'Education Nationale) se doit d'être rentable... et al rentabilité, c'est à la fin de l'exercice (année, trimestre, mois, semaine) qu'on le constate, pas à la fin d'une décennie voir d'une
génération...
et il n'y a jamais eu la moindre trace de dignité ou de compassion dans un bilan comptable... c'est même tout l'inverse, froid, strict, direct, inéluctable et surtout sans amour !!...
Nos décideurs n'auront jamais à subir les conséquences de leurs "décisions" (ils auront tout le confort, des gardes malades à domiciles, et de toutes façons, la maison de retraite ou la clinique leur appartient, donc, ça devrait aller, comme de la même façon, ils mettent leur progéniture (ou petite progéniture dans des écoles privées)...
Oui, comme tu dis, prenez bien grand soin de vos ainés, profitez en et faites les profiter de vous tant qu'il est temps, entourez les, ne les laissez pas seuls, un câlin est sûrement préférable à tout ces tas de cachets ( et qui pour beaucoup n'améliorent que le bilan santé des entreprises), un jour où l'autre, ce sera notre tour....

Pascal

bon allons il est temps de reprendre les maquettes.
Courage por le reste

la rubrique est ouverte justement pour parler de tout ce qui n'est pas maquettes....

Hello
Merci à tous pour vos messages , même ceux à rallonge , mais bien utile pour comprendre les tenants et aboutissants,  
Et en plus des erreurs,  hier matin , votre maman est transféré demain matin, vers la maison de retraite,  dans l'après-midi non ce sera un autre jours  

Le danger est que cela deviennent banals  

A suivre .......

Confronté aussi avec mon pére il ya deux ans .....................On a réussi à le gardé le plus longtemps à domicile mais c'était urgence,hospitalisation ,maison urgence ,hospitalisation ..........AU bout du compte il est parti en maison d eretraite et aprés une enniéme hospitalisation il est DCD à la maison de retraite .
C'est triste de vieillir .......................

JC Pionnier a écrit:

Le danger est que cela deviennent banals  

C'est malheureusement, sur ce quoi ils comptent... Que l'on se fatigue à se battre. C'est ce qui se passe tous les jours depuis plusieurs années et pour de nombreux sujets... Le crédo est:"ils vont se fatiguer", et après, "plus rien à foutre de leur réclamation..."

Après, on "récolte" ce que l'on mérite...
le seul soutien populaire qu'à reçu le monde médical ces 20 dernières années, c'était des applaudissements à 20h00 du haut de son balcon durant le confinement !!...
A la belle affaire !!....
Bon, au moins, ça n'a pas coûté un rond à la Sécu ou au Gouvernement ...
mais quand il a été question de défendre le service public, les fermetures de lits, de service ou même d'établissement hospitalier, "car ce n'était plus rentable !!", il n'y a pas grand monde qui s'est rebellé, qui est sorti pour manifester, et moi le premier je ne me suis pas senti plus concerné que ça...
Sauf que si "avant", il fallait faire 5, 10 ou 15 km pour accoucher, ou aller voir de médecin cardiologue à l'hôpital, après avoir pris un Rdv 15 jours avant, aujourd'hui, il faut faire 50 km pour le même accouchement (et tant pis pour la parturiente et son gosse si ça se passe mal, ou si la neige bloque les routes, après tout, l'avait qu'à pas habiter dans le trou du cul du monde !), ou attendre 3 mois pour le Rdv à l'hôpital à 90 km, 3 heures de route, une attente de au moins une heure en plus et 10 minute pour se voir prescrire un autre Rdv dans 3 mois, "euh, ben non, ce sera les vacances, alors disons mi-janvier... Et hop, circulez, y'a rien à voir, et n'oubliez pas de prendre vos statines !!..."
Pareil pour les écoles, collèges et lycée, pareil pour les maisons de retraite, dont la gestion est de plus souvent abandonnée à des entreprises, avec les  "débordements" dont la presse se fait parfois l'écho : 3500€ par mois (la retraite du papy n'y suffit pas, les enfants doivent se cotiser, ou mettre la maison de famille en vente, ou faire des emprunts qu'ils termineront de rembourser le jour où à leur tour ils entreront dans l'ehpad....
et avec ces 3000€, on a droit à une animation l'après-midi (durant laquelle tous les vieux font la sieste), une soupe maigre et un yaourt le soir, après le steak haché archi-cuit du midi, car le steak haché, c'est bien, c'est pas cher, c'est calibré, il n'y a pas à mâcher, ni même à "découper la viande dans l'assiette", et comme c'est haché, il vaut mieux le cuire à coeur.... Bon, gôut, appétance, satiété, satisfaction gustative ne sont plus à ce moment là que des arguments, ou au mieux des voeux pieux sur les prospectus....
j'en parle en toute connaissance, j'ai suivi durant 20 ans des élèves qui allaient en stage dans des Ehpad (il est bien qu'ils fassent au moins un stage en collectivité au cours de leurs 3 ans de Bac, alors, scolaire, entreprise ou "médical/paramédical") et j'ai été avant ça gérant de restauration dans deux maisons de retraites durant ma longue et éclectique carrière, me faisant même une fois engueuler par mon "chef de secteur" car j'achetais des épices et des condiments : "ça ne sert à rien d'autre qu'à grever votre coût alimentaire !!..."... Alors, Ok, ce n'est pas partout, mais c'est de plus en plus fréquent, et la rentabilité, c'est important pour les actionnaires, bien plus que la "qualité de vie des pensionnaires...
et comme cela passe par "moins de personnel car "le premier poste de dépense, c'est les frais de personnel !), celui qu "créera" le premier robot "aide-soignante/fille de salle" ne sera pas loin du prix Nobel de médecine.... (en espérant qu'au moins ce robot soit "gironde", les vieux messieurs apprécieront, peut-être... )
...
Désolé pour mon coup de gueule...
Mais, je déshérite mes gosses s'ils osent parler de "placement" pour leurs vieux parents  !!....

Pascal

Bonsoir,
Eh oui les amis les fins de vie sont très difficiles, mais l'ont ne choisi pas.

Comme vous tous j'ai vécu cela concernant mes proches.
A part la maman de mon épouse qui est décédée chez elle à 94 ans, la nuit malaise cela
à durer le lendemain et c'était fini. Le soir d'avant elle dinait avec nous.

Il faut l'accepter même si c'est dure 6 ans après, le père de mon épouse cela à fait presque
50 ans qu'il nous as quitter (Maladie de Charcot) 53 ans.

La vie n'est pas un long fleuve tranquille.
Amitiés à tous. et surtout du courage dans les moments difficile.

Laffly72 (Guy)

Bonsoir

Oui, il ne fait pas bon devenir vieux , quand on voit les prix pratiqués, quelle famille peut faire face à ça?? J'ai connu une voisine dont le mari était hospitalisé pour cause de maladie incurable, elle donnait 1500€ par moi et il ne lui restait qu'environ 150€ pour survivre . Pour ma part, vu le comportement de mes deux fils, je ne dois pas attendre d'aide d'eux. Si je venais à écourter la durée de vie, d'une façon brutale, le contact que j'ai à la banque ne fonctionnerait pas, en plus ça fait dégueulasse pour la famille. "Viens embrassé tonton avant que l'on ferme le couvercle". " Tu as vu la tête qu'il a le tonton, il ne s'est pas loupé". Il existe des moyen plus discrets et très efficaces, du genre qui provoque un arrêt cardiaque, mais ne soyons pas pressés.
Devenir vieux devient un marcher ouvert à tous les abus financiers des maisons de retraite, des hôpitaux et autres. Si nous ne pouvons pas payer la facture, ce sont les enfants, ou petits enfants qui sont mis à contribution!!!

Amicalement
@+ Yves

Tout est "business" !!....
même la charité, même la bonté !!...

Pascal

bosco76 a écrit:

Tout est "business" !!....
même la charité, même la bonté !!...

Pascal

Mais il faut bien que les actionnaires soient rétribués pour leurs investissements généreux
et contre les abus, nous avons le rempart proposé par le pouvoir législatif

Belle soirée

Hello
Pour les tarifs
Il faut compter pratiquement et minimum 100 euros par jour , après déduction de l' APA ,
Suivant les régions et les maisons de retraite, il n'y a pas vraiment de standard.


La réflexion que je m'étais fait en partant à la retraite, je n'ai pas les moyens de rentrer dans une maison comme cela

Prenez soin de vous
A plus

Sinon, suis pris à 100% avec ce destin énergivore de temps et de réflexion en tout genre ,
Mais j'espère recoller et même créer de nouveaux bientôt, Cela me manque énormément
À bientôt

Maman est parti ce matin, jeudi je donnais les derniers papiers pour son dossier d'admission dans la maison de retraite,  il est temps qu'il revoit leurs procédures,   d'ejecter les gens ,


Que cela ne deviennent pas une procédure logique

Hospitalisation en gériatrie, 7 jours maxi
Maison de repos 3 à 6 semaines maximum
Et après maison de retraite, à votre charge minimum 3000 euros
Bon courage pour vos anciens

À plus

Bonjour JC !!...
Je redoutais le moment de lire ce message...
et mon coeur est triste...
Perdre sa Maman est une épreuve si douloureuse !!...
Dire qu'elle ne souffre plus maintenant n'est pas une consolation
Je te présente mes sincères condoléances...
nous sommes de tout coeur avec toi !!...

sincèrement,
Pascal

Sincères condoléances JC...

Bonjour Jean-Claude,

Sincères condoléances
Beaucoup de courage pour ces moments douloureux

Toute mon amitiés
Guy (Laffly72)

Bonjour Jean Claude,

Je te présente mes plus sincères condoléances, je suis passé par ce genre d'épreuve il y a longtemps.
Le dernier de mes frères qui est décédé en maison de retraite, suite à une remontée gastrique en pleine nuit. Deux employées se sont dévouées pour tenter de le sauver, avant l'arrivée d'un pompier, mais il n'y avait rien à faire . Ces deux employées ont offert une plaque et sont venues à la sépulture de mon frère. C'est vrai que mon frère était très gentil avec les autres pensionnaires et le personnel.

Amicalement
@+ Yves

Toutes mes pensées à toi et ta famille JC.