De rien, les amis !
Voici le fort de Vaux. Il a été construit en 1885-1887 et renforcé en 1888-1895 et en 1904-1905.
Il est devenu célèbre par l'incroyable siège subi par la garnison du Commandant Raynal du 1er au 7 juin 1916. Il sera repris par les Français en octobre 1916.
Selon un historien allemand, lui même ancien combattant de Verdun, le combat de Vaux a été le poiint culminant de la bataille, elle-même le point culminant de la Guerre de 14-18... C'est tout dire...
La façade du fort.
Le couloir principal, où les fuites d'eau sont telles qu'il a fallu sortir des... seaux !
Une des deux casemates de Bourges, édifiées en 1904-1905. Elles ont été malheureusement dépourvues de canons de 75 au moment du combat de juin 1916.
Une chambrée :
L'infirmerie, bien trop petite pour accueillir des dizaines de blessés pendant le siège.
Le bureau du Cdt Raynal
Une portion de couloir où se sont battus les Français et les Allemands.
En 1917, pour prévenir un éventuel retour des Allemands, les Français ont édifié une chicane qu'on voit dans la photo au fond.
Le toit du fort, bouleversé par les obus. On disait que celui-ci et ses alentours subissaient, au plus fort de la bataille, plus de ... 8000 obus par jour !
Au fond, on voit la plaine de la Woëvre, tenue par les Allemands en 1916.
L'unique tourelle de 75 mm Galopin pulvérisé par un 420 autrichien le 26 février 1916.
Une cloche d'observation
La pente nord, avec la tourelle détruite
Le coffre sud-ouest par lequel ont pu sortir, malgré les Allemands, des soldats français qui ne faisaient pas partie de la garnison sur ordre du Cdt Raynal. Un agent de liaison, l'adjudant Buffet, s'y est échappé et EST REVENU (faut le faire !) pour transmettre un message au chef de la garnison. Il sera fait prisonnier par les Allemands et aura survécu à la guerre. On le verra même plus tard dans une émission télévisée de 1966 consacrée à la bataille de Verdun. C'était un ancien de 14 d'allure énergique... Chapeau, Monsieur Buffet !!
Patrick