Unic p 107 Alby et 155mm Schneider court Retrokit 1940

Pat95 a écrit:

Très beau canon.
Je ne pensais pas que c'était camouflé à ce point en 39-40. Ici, ça fait très 14-18 !

Patrick

.
D'après GBM il est camouflé en 1940, mais il n'y a pas le liseret noir comme en 1918 , et le dessin ne représente plus des taches mais des bandes .

Comme les chars.
Merci Mab

Patrick

Merci Yves pour la glissière .
Mais la partie de la glissière qui se trouve devant le bouclier doit elle être en couleur acier ou couleur camo ???
Je ne sais pas si le tube du canon glisse si loin .

Un jus foncé plus tard .

très belle modifs , sacré remise à niveau

yes, tres beau
fred

........Superbe........
Très beau travail......

Biffin a écrit:

........Superbe........
Très beau travail......

+ 1

Phi3

Bonjour MAB

J'ai feuilleté "les canons de la victoire 14-18" tomme 1 + des GBM (merci à François Vauvillier ).
- Le canon doit dépasser à l'avant d'un peu plus de la largeur d'une main.
- La collerette au milieu du canon doit comporter un patin de chaque côté, pris sur la glissière.
- Si le canon est en position route (tu as verrouillé le berceau sur le châssis ), le canon doit être reculé, avec l'avant du bloc de culasse au niveau du verrouillage sur le châssis.
- Le verrouillage de la bêche d'encrage se fait avec un axe à méplats , comme pour les flèches du 155 GPF, et GPFT.
Donc pour la peinture de la glissière, c'est jusqu'à la collerette et ses patins, bien sur avec le canon en position avancée maxi.
Quand le canon et son berceau sont déverrouillés, le petit levier est en position arrière. Ce n'est rien de plus qu'une vis à grand pas qui fait avancer ou reculer le verrou.

Je vois que je vais avoir beaucoup de travail pour remettre le mien à niveau le jour où je vais l'entreprendre
Bon courage à toi pour la suite des événements, et bravo pour ce que tu as déjà fait dessus

Amicalement
@+ Yves

globtrotter a écrit:

Bonjour MAB

J'ai feuilleté "les canons de la victoire 14-18" tomme 1 + des GBM (merci à François Vauvillier ).
- Le canon doit dépasser à l'avant d'un peu plus de la largeur d'une main.
- La collerette au milieu du canon doit comporter un patin de chaque côté, pris sur la glissière.
- Si le canon est en position route (tu as verrouillé le berceau sur le châssis ), le canon doit être reculé, avec l'avant du bloc de culasse au niveau du verrouillage sur le châssis.
- Le verrouillage de la bêche d'encrage se fait avec un axe à méplats , comme pour les flèches du 155 GPF, et GPFT.
Donc pour la peinture de la glissière, c'est jusqu'à la collerette et ses patins, bien sur avec le canon en position avancée maxi.
Quand le canon et son berceau sont déverrouillés, le petit levier est en position arrière. Ce n'est rien de plus qu'une vis à grand pas qui fait avancer ou reculer le verrou.

Je vois que je vais avoir beaucoup de travail pour remettre le mien à niveau le jour où je vais l'entreprendre
Bon courage à toi pour la suite des événements, et bravo pour ce que tu as déjà fait dessus

Amicalement
@+ Yves

谢谢你，但你说中国。

在最后的消息解密伊夫...

Après décryptage du dernier message de Yves ...
Donc pour faire simple .

Le canon n'est pas collé , donc je peux le mettre ou je veux .

Je voudrais représenter ce 155 en pleine action , donc l'emplacement du tube n'a pas franchement d'importance .
L'idée "initiale ", est que le canon vient de tirer, le tube est donc en mouvement pour remonter à sa position de départ .
Pour l'inclinaison du canon , je me suis inspiré du petit lien de Bosco , la petite vidéo est très bien .


La collerette au milieu du canon doit comporter un patin de chaque côté, pris sur la glissière.
J'ai vu , mais je les poserais uniquement quand le tube du canon sera fixé .

Si le canon est en position route (tu as verrouillé le berceau sur le châssis )
Ou as tu vu cela ???

Quand le canon et son berceau sont déverrouillés, le petit levier est en
position arrière. Ce n'est rien de plus qu'une vis à grand pas qui fait
avancer ou reculer le verrou.
Et bien pour ça je crois bien que le petit levier est bien en position arrière , sur les photos d'époques ce n'est pas visible et sur le film non plus .
A moins que je me trompe sur ce qu'est "le petit levier" .


Coté figurine ,je pense mettre:
1 homme à droite qui va aller ouvrir la culasse .
1 homme à gauche assez prêt de la culasse qui porte un premier obus .
1 deuxième homme à gauche légèrement en retrait du premier qui porte la bourre (je ne suis pas sur du nom et de l’orthographe )
1 troisième homme à gauche qui porte un autre obus
1 quatrième homme à gauche moins avancé qui va porter la pièce qui sert à pousser l'obus dans la culasse (cette pièce est actuellement posée sur la flèche du canon) .
1 chef de pièce à droite qui surveille les alentours aux jumelles
1 homme dos à la roue de droite qui attend avant de jeter un coup d’œil au goniomètre .

Cela fait 7 hommes , je ne dois être pas trop mal .

il peut etre en position de maintenance,entretien?
fred

Non MAB, les pattes de mouche, je n'arrive pas à décrypter
J'ai cru que le canon était verrouillé puisqu'il est en face des verrous.
Les petits leviers de verrouillage sont de part et d'autre du châssis devant le poussoir à obus, et les leviers sont bien en position arrière.( voir pages: 42 et 44 les canons de la victoire et page:
27 GBM 103 sur le 105 L Mle 1913, même principe).
Ce n'est pas une bourre, mais une gargousse (charge de poudre supplémentaire )
Un gars avec un deuxième obus, non, mais avec la douille oui. La douille permet la mise à feu par l'amorce, et a une charge de poudre.
Le canon ne met pas longtemps pour reprendre sa position de départ. Pour exemple, une bonne équipe sur un 75, arrive à tirer plus de 20 obus à la minute. C'est pour cette raison qu'il y
a eu des accidents. L'intérieur du canon était tellement chaud, que la mèche en spirale de l'obus de 75 s'enflammait d'elle même et s'était le drame. L'explosion d'obus dans le tube du canon
a eu lieu sur d'autres calibres, à la suite de tirs soutenus assez longs, ce qui amène une élévation de température très importante dans le tube, et la poudre s'enflamme toute seule.
S'il est en maintenance, je ne suis pas surpris que le canon ne soit pas remonté à la position maxi, c'est que l'air comprimé du frein de recul manque de pression. Ce qui est le cas du canon
à Varsovie.
Pour ce qui est du nombre de membres de l'équipe, c'est plus "Saïun" ou "Artilleur18" qui pourraient te répondre. Ce dernier ne vient pas souvent sur le forum, mais je vais lui poser la
question. Pour le 75, qui est à obus encartouché il y a une équipe de sept personnes.

Amicalement
@+ Yves

Et voila tu reparles chinois ...

Pour la bourre merci , c'est donc une gargousse .

Sur la vidéo , moi je vois les gars mettre l'obus et après mettre la gargousse .

Étant néophyte sur le sujet , quelle est la différence entre l'obus et la douille ?

MAB,


C'est bien dans cet ordre, l'obus, la gargousse, et en dernier la douille. Cette dernière permet la mise à feu puisque c'est elle qui a l'amorce et une première charge de poudre .
C'est comme une cartouche de chasse, l'amorce, c'est le petit rond au centre de la douille. Ce petit élément est changeable, pour réutiliser la douille quelques fois, puisque elle a tendance
à prendre du volume avec les tirs.
La gargousse sert à augmenter la portée du tir, en fonction du type d'obus. La gargousse, sauf erreur de ma part est un sac en soie qui contient de la poudre ( ou du sable quand les saboteurs
sont passés par là). L'aspect blanc fait penser à une bourre, comme dans une cartouche de chasse, mais là ce n'est pas du feutre, mais de la poudre dans son enveloppe de soie.

@+ Yves

C'est bizarre , les artilleurs sur la vidéo ne mettent que deux choses avant de tirer , je ne les vois pas mettre ce que tu appelles la douille .

Très ,très chouette ce 155mm du très beau travail comme toujours avec toi ...

J'aime beaucoup la peinture ,je rejoint Pat cela fait très 14,18.

Eric.

Oui, la vidéo ne montre pas tout. Il faut allait sur un autre tir où le canon est plus à droite de l'image. Là on voit la douille qui est éjectée à l'ouverture de la culasse. L'éjection de la
douille ne se voit pas sur d'autres vues. C'est pourtant l'élément nécessaire à la mise à feu!!! Avant d'arriver à la vidéo, tu as un dessin avec la culasse ouverte, le percuteur est sur son
axe, basculé en arrière. L'axe est travers en dessous du trou du tube. La mise à feu est sur le côté, par une cordelette prise sur une tringle sur le côté droit,ceci sur le berceau. Le percuteur
est armé lors de l'ouverture de la culasse, un peu comme un révolver ou un fusil à chien. La traction sur la cordelette fait reculer la tringle, et un petit plot libère le percuteur qui frappe une
pointe (pour simplifier) qui vient à son tour percuter l'amorce de la douille, et boum!!!!

@+ Yves

superbe travail Patrice

et merci à Yves pour l'aspect technique

Merci à vous tous .

La suite donc ...

J'ai un peu vieilli le 155mm (la bête n'est pas toute jeune même si elle a fait un lifting ) ,un petit jus foncé de ci de là et un tout petit peu de "rouille" dans certains coins (là ou les pièces du 155 souffrent au contact du sol ) .
J'ai de même sali les roues , mais pas trop ...

Il me reste à coller le canon avec les deux petits patin ( yves ...)

Bonsoir,

Je viens de poser le téléphone. D'ici quelques jours j'aurai un peu plus d'info sur le 155 CS, et la munition.
Le copain m'a expliqué que le chargement se fait bien sur en commençant par l'obus, la gargousse dont la charge peut varier de quantité ou de composition, puis ce qu'il appelle
l'allumeur, la douille avec son amorce centrale et sa charge de fulminate de mercure . Si tu as eu l'occasion de déboiter une balle de carabine, le fulminate de mercure, c'est le truc
jaune qui est au fond. Ne pas s'amuser à gratter ça, c'est très sensible et très chatouilleux. En 1940 juste avant l'arrivée des allemands, les gars de l'école de pyrotechnique ont vidé
se produit mélangé avec son liquide qui le stabilise, dans les fossés. Ce produit a séché, et quand les allemands sont arrivés, il y en a un qui ne savait pas ce que c'était ce produit jaune,
il a mis un coup de botte et boum . Il ne restait plus de carreau dans les environs et plus de l'imprudent non plus.
Pour la mise à feu, c'est bien comme j'ai dit, la cordelette et la tringle sur le côté droit du berceau.

Si je réussi à faire le mien comme tu as réussi le tiens, je serais heureux.


Amicalement
@+ Yves

Ouahou!!! Baba comme d'hab...

Beau travail et de belles photos soignées.

Hello Mabmanu,

Désolé, je prends le post "au vol"....
Et je viens de voir que j'avais un photoscope de l'exemplaire conservé à l'école d'artillerie de Draguignan...
Si tu en as besoin, je l'ai sur mon ordi.

Pour compléter Globetrotter, l'amorce de l'obus est nommé "Etoupille", elle ressemble fortement à une cartouche métallique à blanc, son déclenchement se faisant par le biais de l'action d'un percuteur, comme sur une classique arme à feu.

Mais de mémoire, pas de douille sur le schneider 1917, la charge propulsive était constituée que de gargousses directement "enfournée" dans la chambre.

Perfect!Félicitations.

Très beau travail Patrice ! Belle peinture !