Bonjour les amis,
Il s'est passé pas mal de temps depuis mon dernier post, mais la motivation n'était pas vraiment au rendez-vous.
Me voilà donc en train de plonger dans du plastique blanc une fois de plus. Pour cette fois, ce sera un pas à pas différent, réalisé en presque une seule fois.
Il y a peu de nouveauté technique sur ma méthode qui ai pu mériter un véritable focus.
La partie historique
L'appellation des Vedettes de Port est traduite de celle d'un type bien déterminé de petits bâtiments de patrouille de construction britannique, les H.D.M.L. ou Harbour Defence Motor Launches.
La Marine avait déjà reçu, à titre de prêt, à partir de 1943, 21 de ces VP, qui, conformément à l'objet pour lequel elles avaient été conçues, avaient patrouillé devant l'entrée des ports de France et d'Afrique, jusqu'à l'armistice de 1945.
Au-delà de ces caractéristiques chiffrées, il faut signaler que la VP a d'excellentes qualités manoeuvrières, qu'elle est relativement silencieuse, et qu'elle a une grande autonomie, non seulement du fait de la capacité de ses soutes à gas-oil, mais aussi du fait de son confort : celui-ci, modeste dans l'absolu, parait excellent aux marins des Flottilles par comparaison avec celui, très déficient, de tous les landing craft (même les LCI) ; la construction entièrement en bois est un des agréments de la VP.
Au moyen de prélèvements dans le parc initial des 21 VP déjà françaises, et d'achats complémentaires, la Marine en Indochine reçoit 8 VP au second semestre 1946, puis 8 autres échelonnées entre 1948 et 1950 ; les huit dernières (1952 et 1954) ne permettent guère d'accroître les disponibilités, en raison des pertes (usure ou combat) qu'il faut remplacer.
Dès 1948, apparaît une distinction entre les "VP blindées", à qui des blindages permettent de supporter les tirs d'armes légères à courte distance (c'est-à-dire à partir des berges des rachs), mais ont fait perdre beaucoup de leurs qualités de tenue à la mer. Cette première variante se distingue par des blindages rajoutés dans les hauts : parois du roof et de la passerelle, emplacements des deux canons de 20 mm, et les "VP de mer", non blindées, qui offrent les traits opposés.
D'autre part, l'appellation de "Vedettes de Port" n'étant probablement pas assez noble, une nouvelle signification est donnée, sur le tard, aux initiales VP : Vedettes de Patrouille.
Quoiqu'il en soit, les VP utilisées sur le Fleuve, c'est-à-dire les VP blindées, ne représentent qu'une partie de l'ensemble des VP existant en Indochine ; leur nombre passe de 7 en 1948 à 9 ou 10 à partir de 1950, avec un maximum de 12 en 1953. Bien qu'il n'apparaisse pas de. raison spéciale à cela, les VP blindées restent toutes affectées aux fleuves de Cochinchine. Leurs qualités font d'elles les reines du Mékong.
Le montage
Je ne sais pas trop quoi dire, le plus important à mon avis a été de bien réfléchir à la notice de montage.
La Cabine a été réalisée séparée pour pouvoir réaliser la peinture de l’intérieur et pour pouvoir placer 2 figurines avant de la coller. Le devant de la cabine a été lui préparé séparément pour les mêmes raisons.
Une partie un peu technique a été la réalisation des blindages des Oerlikon.
C'est bien de relever des dimensions sur des photos et d'appliquer des facteurs d'échelle, mais une mise en situation me semble impérative avant la réalisation.
J'ai donc chois de réaliser une base cylindrique en épaisseur 1 mm et de construire le reste à partir de cette base. Le reste est connu de tous, on arrive donc à ça;
Là on peut avoir l'impression que l'essentiel est fait. Que nenni mes amis !
Il reste à ce moment là un grosse partie d'analyse de photos.
La première chose qui saute aux yeux est une fois de plus le nombre incroyable de différences entre tous les modèles.
Donc de grandes séances à réaliser les accessoires, coffres, ancre, treuil, matériels complémentaires, armement, etc......
Les pièces grises font partie du kit d'origine.
Petit à petit, il se rajoute nombre d’éléments et on arrive à retrouver la silhouette de la VP.
Et oui, on se retrouve avec un kit qui mesure pas moins de 60 centimètres.
La partie suivante, après une première couche d'apprêt, était le bastingage.
Là, j'avoue que j'ai un peu flippé en me demandant comment j’allais le réaliser.
Puis je suis tombé sur la solution.
https://www.tecnimodel.com/25977-large_default/10-chandeliers-a-3-passages-35mm.jpg
Quelques ronds en Evergreen de Ø 0,64 et le tour est joué.
Voilà donc à ce moment là, la tronche de la bête
Pfiouf !
Beaucoup de temps passé, et il m'en a encore fallut pas mal pour que je me décide à prendre des photos.
Je suis loin d'être assidu à la tâche, encore plus actuellement, suite à des soucis de dos, mais je ne pouvais décemment pas laisser ce post couler comme une vedette au milieu du Mékong.
Voici donc un petit tour en photo......