Chers érudits,
Une question un peu pointue mais je crois qu'il y a quelques contributeurs qui s'intéressent aux matériels anti-aériens ici...
Nous avons déja mentionné plusieurs fois sur ce forum ce "fameux" 75 CA 32, notamment il y a quelque mois quand "Militaria HS" a publié d'étonnantes photos d'un exemplaire de ce beau matériel moderne de DCA utilisé comme pièce antichar dans un "bouchon" sur la Loire à Nevers.
D'après Ferrard, cette pièce, bien qu'à l'origine prévue pour la DAT, a été également affectée à la DCA aux Armées.
La question du jour est: les batteries de DCA aux Armées ont-elles été équipées d'une version spécifique de la pièce, différente de la version de DAT?
Les photos publiées que je connais montrent toutes des 75 CA 32 en version DAT, qui ne comprend aucun dispositif pour le tir direct, la pièce étant nécessairement reliée à un poste central de tir.
Mais j'ai eu l'occasion de consulter un rapport aux archives de Châtellerault, assorti de magnifiques photos, montrant en détail un 75 CA 32 présenté comme "nouveau matériel de DCA aux Armées" et équipé des mêmes systèmes de visée que de telles pièces comme l'autocanon de 75 mle 13/34 et le canon de 75 mle 17/34. Le sujet du rapport était l'expérimentation de différentes solutions (également illustrées) pour l'installation d'un pointeur supplémentaire sur la pièce, le système directement hérité du 17/34 ne donnant apparemment pas toute satisfaction.
Alors, ce 75 CA 32/34 (désignation de mon invention) a t'il été construit en série? Utilisé opérationnellement?
Merci d'avance pour tout élément sur le sujet.
Gaël