Ligne de front n° 106

Sotie du numéro 106 :



Philippe

"Des alliés ou de l'Armée rouge, qui a tué la Wehrmacht"...
Sujet intéressant.
Malheureusement, ne risque-t-il pas d'être biaisé quelque peu par la situation à l'Est ?

J'ai lu quelque part que 80% des pertes allemandes étaient sur le front de l'Est, mais les bombardements incessants de l'aviation alliée n'ont pas été pour rien dans la chute de l'empire de mille ans de 12 ans (le pôvre, en pleine puberté )

...et puis, la résistance dans les pays occupés, la désorganisation organisée (les services du Reich en concurrence les uns avec les autres, la "standardisation" débile d'avant-guerre - les Pz III équipés de 37 parce que l'infanterie aussi, tous les matériels en essence et pas en Diesel - et inexistante ensuite, tous les matériels et prototypes débiles gaspilleurs de ressources et d'énergie - on pourrait citer beaucoup d'autres choses), une armée de qualité au début qui s'affaiblit petit à petit quand les adversaires se renforcent, des objectifs à courte vue ou purement symboliques en négligeant ceux essentiels...et puis un crétin craint par des lèche-c... quand en face on privilégie des chefs pour leurs qualités (même Staline n'intervenait pas autant que AH, il avait compris qu'il fallait laisser la guerre à ceux qui avaient les connaissances).

Il y a aussi une chose qui, il me semble, est rarement précisée :
L'allemagne menait une guerre d'asservissement total à l'ouest, et une guerre d'extermination totale à l'est - les buts de guerre étant de s'emparer des territoires et de leurs richesses, et d'exterminer les peuples slaves (polonais, russes, biélorusses, ukrainiens et autres, en plus des juifs et tziganes). Face à cela, la réaction était maximum, même si au début ç'a été lent à se mettre en place.

Hitler avait un magnétisme certain sur les peuples germaniques, après, on peut dire qu'il a été un piètre dirigeant en temps de paix et un exécrable dirigeant en temps de guerre.... Heureusement, sinon, cela aurait pu prendre une autre tournure... Mais bon, que pouvait on attendre d'un gars qui savait à peine dessiner et n'avais été que caporal durant la grande guerre...
N'est pas génie sur le tard qui veut....
Dire que les troupes allemandes ont été accueillies en "libérateur" dans certains pays comme l'Ukraine, la Géorgie, La Biélorussie, et qu'avec un peu de "jugeote" ils auraient pu se faire des alliés de ces peuples opprimés par Staline et les Soviets...
Mais les victoires rapides et inespérées de l'Allemagne à l'Ouest ont grisé Dodolphe....
les "militaires" disent que pour contrôler par la "force" un pays, il faut des forces d'occupation égales à environ 1 "occupant" pour 10 occupés... Rien que pour le spays occupés, des Balkans à a Norvége et de Brest à Cracovie, en 1941, cela représente combien de millions de personnes "occupées"... et combien donc de troupes d'occupation face à des mouvements de Résistance ??....
Mathématiquement, l'Allemagne ne pouvait pas "tout" faire
J'ai regardé samedi un reportage sur "Le Chan des Partisans" et Kessel, Druon, Germaine Sablon et leur arrivée à Londres... Kessel a rencontré le Général de Gaules début 43 et lui a demandé "et alors, la guerre ?"... et De Gaules lui aurait répondu : "La guerre ? Elle est déjà gagnée, il ne reste juste que quelques "formalités"...."
Mais Churchill avait (il l'a reconnu par la suite) été "heureux" de l'attaque japonaise sur Pearl Harbour et que deux jours plus tard Hitler déclare la guerre aux USA....
"Avec la haine provoquée par cette attaque ignoble et la puissance industrielle des USA, je me suis réjouis dans mon coeur car je savais qu'alors la guerre allait avoir une fin et que les Alliés gagnerait"...
Pascal