Bon je donne ma recette perso, vous ferez comme vous voudrez.
D'abord un pinceau en martre (obligatoire) un Dalbe 270, numéro 2,
parce qu’ils ne sont pas très chers, je préfère le 2 parce que la charge
de peinture et suffisamment conséquente par rapport a un N° 1,
sachant que le plus important c’est sa bonne finition en pointe.
Vous n’aurez pas ainsi à le tremper dans la peinture trop souvent
et çà prolonge sa durée de vie le n°1 lui vous obligera à de fréquents
aller retour entre le pot et la figurine, ce qui complique l’exercice pour
les tenues SS, car conservez le sujet sous la loupe permet d’homogénéiser
l’exercice du point par point.
https://www.dalbe.fr/pinceaux-aquarelle/4562-pinceau-martre-270r-dalbe.html
Attention à l’achat …
avant de ressortir de la boutique vous devez regarder votre ou
vos pinceaux de près.
Les poils doivent êtres protégés par un tube plastique,
(n’hésiter à en prendre un sur un autre et en coiffer votre achat),
regardez les poils, ils doivent être unis entre eux et former une
belle pointe, je les mouilles pour vérifier.
A votre arrivée à l’atelier, couper la fleur (c’est le nom).
Si vous regarder votre pinceau à la loupe (indispensable pour
le travail à venir, cf photo jointe).
Vous apercevrez que la touffe de poil que vous aurez enduite
de salive (beuuurkk, c’est dégueulasse), forme une belle pointe,
mais au bout, on voit une « touffe » comme sur les oreilles d’un lynx,
elle doit disparaitre.
La couper avec une lame de rasoir.
Posez la sur une feuille blanche et… tranchez,
à votre goût, moi je la coupe un peu en oblique…
vous devez obtenir une pointe PARFAITE.
Voila, vous êtes prêt.
Bon les peintures...
Ben là, voir photo jointe ou je montre le « matos ».
Acrylique en tube (pas de la m…, j’insiste)
à se procurer rayon artistique grande librairie ou Cultura ou le web.
Les autres vous les connaissez : Gunze, Tamiya, etc…
Je vous conseille au passage la Pébéo en flacon, pas cher
et super couvrante, la mienne viens de Cultura.
Pour faire vos mélanges, palette indispensable.
Fond blanc conseillé, mais les couvercles de pot de yaourt posés
sur une feuille blanche çà le fait très bien et comme je les jette
ensuite, je mange beaucoup de yaourts (c’est bon pour la santé).
Je précise que ce sont les "surcouvercles" qui lient entre eux les yaourts
par quatre.
Pour conservez vos mélanges ainsi obtenus dans des flacons.
Je prends ce que je trouve : flacons de médocs en verre,
flacons de shampoing, échantillons de parfums.
Lorsque j’en ai, je les nettoie et je conserve jusqu’au moment
ou j’en ai besoin, (mon épouse est briffée et me préviens avant de jeter).
La loupe de tête
(la mienne, C-Disount, 10 euros, frais de port compris).
Et puis de la doc.
Je possède une grosse collection de « Militaria mag »
celui sur la photo date de 1988 et pour les SS c’est une bible.
Mais pour les uniformes allemands il y a pléthore de revues et de trucs sur le « web ».
L’exercice pratique :
Coller sur un support de bois les figurines, parce que comme
souligné par SNAFU c’est du travail à la chaine.
J'ai déjà parlé de mon outil pour poser toutes ces tiges de bois
faite d'une planche percée de trous et qui reçoit chacune des ces tiges.
Un couche d’apprêt, à l’aérographe (surface primer Vallejo, dans mon cas)
mais il en existe d’autres.
Un fois secs, on passe au vrai boulot.
Le fond en couleur de l’uniforme,
selon l’arme il est différent : WH, SS, Luftwaffe…
Puis pour mes SSPZG, du pointillisme un par un,
point par point en pensant au rendu final.
Types de camouflages cette fois.
Sur le fond beige une première série de point qui formera des taches
comme des nuages et dans les espaces vides un ou deux points de la
même couleur « vert de gris ».
A faire sur tout les soldats.
Ensuite revenir sur les taches effectuées et refaire
l’opération avec une couleur vert feuille printemps.
Ne rien oublier.
Je reprends chacune de mes figurines plusieurs fois et
je regarde pour compléter.
Je travaille en découpant la peinture en phases « industrielles ».
Toutes les figurines en beige, puis toutes les taches verts kaki, puis le vert clair.
Voila vous avez un ensemble de PZGSS en « tarjacke » avec couvre casque.
Pour créer une différence entre eux,
j’en ai équipé certains avec un autre camouflage utilisé
durant toute la durée de la guerre.
Il suffit pour cela de repasser une couleur plus foncée,
vert presque noir, sur le travail déjà fait.
Même méthode de pointillisme.
Ensuite vous peindrez les équipements, les armes, le reste.
L'uniforme de la SS est un peu plus gris que ceux la WH,
dans ce cas çà ce voit sur les pantalons.
Bon courage.
(moi j'en ai déja 250).
Il me reste quelques WH en poncho camouflés
et quelques paras en tenue camouflées aussi,
mais je ne ferai pas d'article sur le sujet parce
que maintenant vous avez la méthode.
Image suivante tirée d'un Militaria mag N° (faut que cherche)
Pour retrouvez un truc dont j'ai besoin je scanne les pages concernées
et les place dans une base de donnée sur mon ordinateur,
comme cela j'affiche en grand l'image au moment opportun.
Pour mes SS derniers en date camouflage N° 2 (à gauche en descendant)
et camouflage N°5 (à gauche en descendant).
Photo suivante, trouvée sur le web chez un marchand de copies.
Attention dans le N° 35/36 aout 1988 de de MILITARIA
on précise que la "Tella mimetizata" voir le pantalon du grenadier avec la MG42
était seulement portée au 1er SSPZ Korps, ce qui exclus les miens qui sont de la "Das Reich".
Sujet: RAF Emergency