Souvenirs de mon grand pére du 164 RIF

Comme je le disais dans un autre post, mon grand pére faisait partie des troupes de fortesses sur la ligne maginot, le 164 R.I.F. Il était dans un intervalle et comme beaucoup, il a recu l'ordre d'evacuer sa position. Seul restait en fonction les gros forts.
Ces lignes qui suivent sont le souvenirs que mon grand pére me racontait qand j'était plus jeune, et le récit suivant sont ces mots.

"Ne voulant pas se rendre, il quitte son fort en moto et avec un ami,et prirent le chemin de Metz.Quand ils arrivérent dans la ville, son ami parti se faire couper les cheveux, et lui décida pour l'attendre, d'aller boire un panaché. Dans le café beaucoup le regardait bizarrement. Ne se sentant pas en sécurité, il avala sa boisson et ressorti vite fait de l'endroit. Un vieille dame l'accosta et paniquée lui aurrait demandé ce qu'un soldat francais fait encore dans la ville.... ne comprennant pas cette question , elle lui montra les croix gammé qui flottaient dans la rue... Metz était tombé. Trés vite son ami le rejoint en courant en lui criant de retourner à la moto,..il avait au trousse une patrouille allemande. Aprés un échange de tirs prés d'un pont, et avec l'aide de civils armés (resistants de la 1° heure???), ils échapérent au guépier à réussi à fuir vers Nancy. La ville était déclarée "ville ouverte" et les soldats français qui s'y rendaient attendaient le futur occupant dans les casernes. Il y décidérent de passer la nuit pour repartir le lendemain sous les saluts militaire des officiers leurs souhaitant bonne chance...
Un nouveau périple en moto avec, en prime, une attaque d'un avion allemand, les conduisis jusqu'à St Nicolas où le 20 juin 1940, il fut fait prisonnier et parti pour 5 ans de captivité...en allemagne"

Voici en photo l'original de sa fiche de mobilisation et de démobilisation..





Voilà dés que je récupére les photos qu'il avait prise durant sa captivité, je n'hesite pas à en mettre quelques unes

Merci pour ce témoignage !

Inutile de te dire de conserver pieusement ces documents.. j'allais dire reliques au sens quasi sacré du terme...

Atchao

Laurent

Bonjour,

En effet, ce témoignage est digne d'intérêt, j'airais aimé qu'il soit plus long.

Pour les papiers, le mieux est de les scanner en HD, car le support résiste mal au temps qui passe.

Merci pour ce témoignage

Cordialement
Eric DENIS

Intéressant témoignage, en effet.
Oui, scanne bien les papiers et les photos. Surtout note bien par écrit ces témoignages.
Mon père, depuis son départ à la retraite, a pris soin de raconter ses souvenirs de guerre (notamment la Libération de Paris où il était jeune spectateur) et surtout les "souvenirs d'un marsouin de la IVe République".
Ma mère, elle, en a des tonnes au sujet de la ville de Lorient pendant la guerre mais si elle en parlait beaucoup, elle n'a pas beaucoup écrit. Il faudra que je le fasse tant que mes souvenirs sont frais.

Patrick

Belle épopée en cette triste année 40 pour ton Grand Père...
a+
patrice

Merci à tous, mais malheureusement, c'est une chose que je voulais faire mettre par écrit ses souvenirs qu'il me racontait, mais quand on est jeune on dit " ho on verrais celà un autre jour..."
Maintenant c'est trop tard....

Si vous voulez une anecdote et en plus visuel, je vous la livre.

Berlin, début 1945, mon grand pére était prisionnier dans les faubourgs de la ville et je ne vous apprend rien à cette époque les Alliées s'en donnaient à coeur joie pour bombarder la ville. Il disait "tiens, il pleut des patates" en faisant illusion aux bombes qui tombaient.. ou bien le thermes "crayons" pour les bombes incendiaires...
Bref, sentant le vent tourner dans Berlin, les sentinelles à la moindre alerte s'enffuyaient laissant les prisonniers livrés à eux-même, et avec plusieurs compagnons d'infortunes, il eu connaissance que les russes et les alliés étaient aux portes de la ville. Profitant d'un bombardement, ils s'enfuirent tous simplement, pour se retrouver au bord d'un fleuve. Ils se cachérent entre deux piliers en beton qui servaient jadis de support de grue portuaire pour se protéger du raid allié. Il me disait qu'il était d'une telle intensité, qu'il se croyait en mer télement la terre était balloté à droite et à gauche par le souffle des explosions.
Aprés un moment d'acalmie ils repprirent la route et passant à coté d'une voiture, et ne sachant pas où ils étaient et où ils allaient , mon grand pére volla une carte qui se trouvait sur le siége de la voiture
Cette carte je l'ai récupérée et quasiment sauvée de la destruction, la voici en photo

coté recto



coté verso



et 2 vues de détails de la carte qui mesure 70cmX90cm déployée

Belle prise de guerre !!

Comment a-t-il pu renter chez lui ?

Patrick

belle relique Eric

Chez mon oncle en Correze, j'ai des photos de l'arrière arrière grand père pendant son service chez les Zouaves, par contre pas de photo de lui pendant la campagne du Maroc. Comme il faisait parti de la fanfare du régiment on le voit avec ces camarades en grande tenue et intruments.

Et j'ai des photos de l'arrière grand père pendant la drole de guerre, généralement on le voit avec ces camardes en train de casser la croute, boire un verre au bord d'une rivière, se baigner, avec la Mitrailleuse Hotchkiss et différent véhicules (motos, camions et voitures). Il fut prisonnier lui aussi, dénoncé par un fermier Français. Il fut interné dans un camp au Prusser Orientale. Se sont des soldats Russe qui ont libéré le camp, direction Moumansk et par bateau, direction le Havre.

Dans le grenier de la ferme de mon oncle, il reste la capote vert kaki, sa musette et une gourde.

Une photo je crois du prisonnier allemand qu'ils ont eu aprés la guerre, il s'appelé Hugo. Il y a 7 ans, mon oncle à repris contact avec lui, et lui sa femme sont revenue en France, malheureusement Hugo et sa femme sont décédé il y a peu de temps. avant d'étre soldat, Hugo était Berger en Allemagne.

Emouvant tout ça. Ta famille est de quel coin ?
Chez nous, la famille a plutôt participé à la Grande Guerre et à celle d''Indochine.
J'ai deux grand-pères qui ont été mobilisés en 14 et un arrière-grand-père aussi mais, vu son âge, il était plutôt à l'arrière. Comme c'était un solide franc-comtois, artilleur de formation et officier de réserve, il est parti à Marseille pour mettre de l'ordre chez les ouvriers d'artillerie, à la grande satisfaction de sa hiérarchie !
Tu penses, chez les Marseillais, il y avait du boulot à faire !!!

Patrick

Ce serrais sympa de voir ces photos Rafterman,.... Il faut que je récupére celles de mon grand pére quand il était prisonnier, et je les met en ligne. Mais pour celà, le mieu c'est de les scanner... car prendre une photo d'une photo, je ne sais pas si elles vont rendre.
Toute ma famille est de lorraine, donc une région fortement touchée ar les conflits. Je sais juste qu'un oncle de mon grand pére à servi dans la légion étrangére, et beaucoup de menbres de ma famille ont connu La 1° GM, voir même Verdun

Sinon Pat,pour répondre à ta question, aprés un périple à pied, il est tombé sur une patrouille de soldats russes, qui l'ont acceuilli plutot froidement. Trés méfiant, et d'une hospitalité un peu hostile, il a réussi à prouver son statut de prisonnier français. Mais visblement c'est un de ses souvenirs qui est un peu flou pour moi. Je crois bien même qu'il n'a pas du trop me donner de détails la dessus. Avec le recul je pense qu'il a du voir des trucs ou etre confronté à des situations durant cette "hospitalité russe".
Une chose est sur, il a été remis aux Américains qui campaient dans en lisiére de foret (endroit?) et il a recu de quoi manger et se reposer. Il fut evacuer sur les lignes arriéres. Mais avant de partir, il remarqua que beaucoup de soldats allemands se rendaient, et bien sur, étaient désarmés. Une chose qui me répettait assez souvant, c'etait ce monticule impressionnant d'arme blanche prises aux allemands et dont les américains se partageaient. Voyant ce spéctacle et ne sachant pas se qu'il allait trouver sur le chemin de retour, il demanda s'il pouvait en prendre une, l'officier U.S lui accorda et lui aurait répondu "autant que tu veux". Il en a pris une seule
Cette arme je ne sais pas ce qu'elle est devenue, je lui ai souvant demandé s'il l'avait toujours, il me disait qu'elle était perdue.
Pour rentrer, il emprunta un parcours de rapatriement des soldats français et retrouva son foyer un petit avant ou aprés l'armistice....

Voilà le prochain post serra accompagné de photos, avec quelques anecdotes dont je me souvien et que je vous ferrais partager

Citation :

bien même qu'il n'a pas du trop me donner de détails la dessus. Avec le recul je pense qu'il a du voir des trucs ou etre confronté à des situations durant cette "hospitalité russe

C'est un peu la même chose avec mon arrière grand père, celui-ci avait été battu par un allemand dans le camp de prisonniers, il à reçut des coups dans le dos qui l'ont fait saigner et lors de la libération il c'est vengé. Mon grand père m'a dit que son père avait plusieurs fois répété "qu'il lui avait régler son compte" et n'aimer pas parler de ce moment et ne voulait plus entendre parler des allemands.

Citation :

Ta famille est de quel coin ?

Du coté de mon père : Bretagne et Auvergne
Du coté de ma mère : Correze (Objat et St-Haulaire)

Citation :

Ce serrais sympa de voir ces photos Rafterman

Au vacance de Noël je vais voir mon oncle, je ferais des photos.

Ma femme avait un oncle, du côté paternel, qui a été dans un régiment de forteresse et a été fait, lui aussi, prisonnier en Allemagne.
Sa particularité est le fait qu'il savait parler allemand, parce qu'il a été élevé en Suisse pendant plusieurs années.
Il m'a dit avoir organisé son évasion avec un copain pour aller en Suisse grâce à sa connaissance de cette langue, mais ils ont été capturés par les Allemands et enfermés dans un camp de représailles (Rawa Ruska ?). Le régime a été très dur mais quand les Russes sont arrivés, c'était encore pire (!), surtout les "Mongols" dont il a gardé un très mauvais souvenir.
Il a pu revenir en France, probablement dans un triste état, car quand il venait chez nous dans les années 80, il souffrait des séquelles. Ma femme me dit que quand son père et son oncle se revoyaient, c'était surtout pour parler les Russes et du risque de guerre, car on était en pleine guerre froide !
C'est dire qu'il a été marqué par cela...
Je n'ai plus de nouvelles de lui. Il doit être mort, le pauvre homme... Mais il m'a heureusemet donné quelques photos et le livret militaire de son oncle (donc grand-oncle de ma femme) qui, lui, a été tué en 1914, à la bataille de Guise. D'ailleurs, j'ai retrouvé sa tombe là-bas.

Patrick

Les russes ne faisaient pas de cadeaux à leurs propres soldats qui étaient prisonniers alors les autres
Celà doit faire drole de trouver la tombe d'un de ses membres de la famille plusieurs années aprés, surtout si elle se trouve dans un cimetiére militaire...

2008... Plus tout frais ce sujet.

Néanmoins j'essaie !!

Eric, je préside une petite association dans le secteur du 164e RIF, aux casemates du Huberbusch.

Je fais pas mal de recherches sur ce régiment depuis quelques temps. J'ai pas grand chose, mais quelque chose qui pourrait t'intéresser... Contactes moi vite

Merci

Charles

Merci merci
Je t'ai fais un MP

c'est tès joli moi j'ai les livret de guerre son livre du combattant (manuel du combattant) et des cartes de France de mon arrière grand père enfin du grand père a mon père si vous préférez je posterais peut être des photos

moi mon arrière grand père faisait partit des mitrailleurs euh je ne sais plus je retrouve le livre et je vous dit

théo il y a tellement de papier à lui

un sacré souvenir....

en te lisant, ça me rappele une discussion avec Pat par MP
il y a des choses bizarres
j'ai un livre qui raconte le décès de mon arrière grand oncle au chemin des dame en 14-18
par contre mon grand père n'a jamais voulu me parler de sa résistance
et mon père ne parlait pas de la guerre d'algérie

j'étais trop jeune pour insister, peut être aurais je dû

garde bien ça "au chaud",

 

Même mon père qui était officier de carrière, parlait peu de l'Algérie alors qu'il s'étendait plus volontiers sur l'Indochine. Il a quand même égrené quelques souvenirs de l'Algérie, notamment où il se faisait envoyer des pruneaux avec les marins de la Royale quand ils tenaient un fortin donnant sur la frontière algéro-marocaine en 1961-62. Les Fellouzes étaient de l'autre coté de la frontière et ils envoyaient des obus de mortiers, bien cachés dans les silos à grains souterrains de sorte qu'il était très difficile de les atteindre. Heureusement qu'ils visaient comme des pieds !!
J'ai eu un appel téléphonique d'un ancien lieutenant de la Coloniale et qui était adjoint de Papa là-bas. Il m'a assuré qu'il était une belle figure d'officier de l'Armée française. J'ai essayé de le recontacter mais plus de nouvelles !

Patrick

C'est vrai que c'est plutôt universel ce tabou sur la guerre d'Algérie, mes deux grand pères l'ayant fait, j'ai juste réussit à savoir leur affectation, un conducteur de camion pour la logistique et l'autre cuisto

Ils avaient des affectation "tranquille", ils n'ont jamais connu le feu mais ils ne parlent jamais de cette guerre

C'est aussi le cas pour les anciens de la seconde guerre mondial, quasiment muets sur mai/juin mais intarissables sur la libération...

D'ailleurs ça ne date pas d'aujourd'hui, personne ne sait où est Alésia

Pascal

Bonjour

Les divers conflits ont laissé des traces profondes pour qui y a participé. Un frère de mon grand père maternel a été enseveli lors d'un bombardement d'artillerie de la 1ère GM. Le gars qui
été avec lui dans le trou d'obus a été sonné dans tous les sens du terme, puisqu'il est devenu fou.
Il m'a fallu attendre 1968, pour apprendre d'un pompiste que mes parents avait fait partie d'un chainon du maquis "Bir'hacheim". Quand j'ai voulu en savoir plus, la réponse de mon père a été
celle ci; il en est qui ont risqué plus que moi. Ma mère m'a avoué que le jour même de ma naissance, un groupe d'allemands cherchaient partout mon père pour l'emmener comme otage. Ils ne
l'on pas trouvé, il était tout simplement à faire une sieste sur une barge de foin avec mes deux frères les plus âgés. C'est sans doute la peur occasionnée à ma mère qui a fait que je suis né
en soirée. Des gens ont été ramassés et fusillés le lendemain en représailles d'un accrochage avec la résistance à Le Vigeant (86).
Trois de mes frères sont allé en Algérie. Le premier a fait tout son temps en Grande Kabylie et la plus part du temps sous des toiles de tentes. Il n'aime pas parler de ça, mais j'ai réussi à savoir
Qu'il l'a échappée belle à plusieurs reprises; musette de chargeurs de FM arrachée par une rafale de sten, patte d'épaule coupée par une balle.... deux semaine de convalescence à Alger,
pourquoi ??? Il était au 45ème B.I.C. . Le deuxième était chauffeur dans le sud ouest algérien, un peu plus dans le sable. Là c'est le silence complet sur le vécu. Le troisième est allé là bas
juste pour le référendum à Alger, où il s'est fait tirer dessus par un gamin qui l'a manqué. L'autre sentinelle n'a pas manqué le gamin. Il ne faut pas oublier que les plus dangereux, c'était les
femmes et les enfants. J'ai eu la chance que c'était terminé quand j'ai été incorporé.
J'ai un voisin qui a fait deux ans en Indochine. Ce qu'il a vécu là bas l'ont profondément marqué, au point de faire des cauchemars la nuit. Il m'a confié qu'un jour ils sont partis 45 gars en
patrouille, pour ne rentrer qu'à 7 et blessés. Le gars qui lui a porté secours était un légionnaire qui lui a offert une cigarette et lui a laissé son briquet qui avait le corbeau écrasé à Adolph
dessus. C'était un ancien SS que la France avait incorporé dans la légion, en garantissant de fermer les yeux sur les crimes passés.

Amicalement
@+ Yves

Pascal a écrit:

C'est aussi le cas pour les anciens de la seconde guerre mondial, quasiment muets sur mai/juin mais intarissables sur la libération...

D'ailleurs ça ne date pas d'aujourd'hui, personne ne sait où est Alésia

Pascal

J'ai donc du bol, mes ascendants n'ont jamais été muets sur leurs expériences. Ils ne devaient certes pas tout dire, mais un bonne partie en tout cas.
Mon grand père paternel, pointeur au 15ème RA, était assez fier de sa campagne de 40, malgré sa capture à Dunkerque.
"Sa" campagne n'avait pas été piteuse, loin de là, avec quelques obus qui ont bien porté...tant lors des combats de la forêt de Mormal que ceux du périmètre de Dunkerque.
Ce qui l'a plus traumatisé c'était son retour de Prusse orientale en 45, avec la famille allemande pour laquelle il avait travaillé comme métayer dans le cadre de sa captivité.
Les premiers contacts avec les "troupes de choc" soviétiques, les bombardements d'artillerie, et finalement la sortie de Prusse par la Baltique. Il n'a pas pu dormir sur un lit pendant des mois à son retour...

ah les souvenirs des grand parents ...

le mien a eut la bonne idee de les laisser sur papier
pour un civil il a passe une bonne partie de sa vie sous les drapeaux
service militaire (a l epoque 2 ans je crois ) a la tour eiffel (les debuts de la telegraphie) puis campagne france et italie en 14 18
et rebelote en 39 ou il tiens un bunker de poste telegraphique sur la ligne maginot ,bunker dont j ai recement retrouve la trace et qui se trouve dans la banlieu de nancy

Et oui on est maintenant leur mémoire historique.
Mon grand-père me parlait volontiers de sa guerre en tant que prisonnier, quand il était affecté à la construction des cercueils pour le front russe par exemple et qu'il gavait avec ses autres copains, des croix de Lorraine dedans et des "Vive de Gaulle" et oui quelques part dans un cimetière, des soldats allemands reposent dans un cercueils en bois avec des inscriptions patriotiques Françaises...
Il me donnait toujours une version "joyeuse" de cette guerre avec des blagues faites aux sentinelles. Comme celle-ci qui me faisait marrer:
Une sentinelle était venu vers eux en leur disant qu'il était contant car il partait en permission à Paris...oui car certaine sentinelles n’étaient pas des "peaux de vache" et fermaient les yeux volontiers sur certains agissements des prisonniers et un certain dialogue était possible. Donc il leur demande comment se présenter poliment à une demoiselle Française en français. La conversation se faisait en allemand je précise. Tous en cœur lui dit "tu t'approches et tu te découvre la tête en lui disant : bonjour madame, je suis un con" et il lui faisait répéter en français Je ne connias pas le résultat, le retour..... mais il se marrait à chaque fois qu'il me racontait.
Mais quand je grattais un peu sur certaine condition de vie de camps qu'il avait fait avant, en transition il me disait, " celui-ci j'en ai bavé" et enrichissait derrière par contre quand j’étais à Berlin.....